Stéphane Bern aime les Français et ces derniers le lui rendent bien. Il cartonne ainsi aussi bien à l'écran, aux commandes de Comment ça va bien ! et Secrets d'histoires, que sur les ondes de RTL avec À la bonne heure. Un côté sérieux et féru d'histoire, et un côté branché et décalé que l'animateur assume parfaitement. Il s'est confié cette semaine à Télé 7 Jours.
Boulimique de travail, Bern cache-t-il quelque chose ? Il reconnaît avoir eu au début peut-être le besoin d'exister à travers cela. Aujourd'hui, c'est derrière lui. "Le point positif, c'est que je n'ai plus le temps pour les mondanités. On ne peut plus m'étiqueter : 'Stéphane Bern, chroniqueur mondain.'"
Petit à petit, je suis devenu moi-même.
Il se souvient, avec le sourire, de cette époque où, alors aux commandes de Saga sur TF1, il avait cette image d'animateur ringard. Puis, il a gagné, grâce à 20h10 pétantes, ce côté branché qui ne le quitte plus. "Gamin, on me surnommait 'l'encyclopédie'. Guindé, je l'étais. J'avais avalé un balai", confie-t-il. Dans 20h10 pétantes, il est apparu avec une nouvelle coiffure, moins premier de la classe. Il explique ce changement : "Pour les cheveux, il se trouve qu'à l'été 2003, avant d'arriver sur Canal+ avec 20h10 pétantes, je les ai laissés sécher à l'air libre après ma douche. Et mes amis ont trouvé que ça m'allait mieux. Petit à petit, je suis devenu moi-même."
Aujourd'hui, ce royaliste est-il plus satisfait de son succès médiatique ou d'avoir été décoré par la reine d'Angleterre ? Celui qui n'a pas eu une enfance très facile répond : "Je suis aussi très heureux que les studios Disney se soient inspirés de mon nez pour le personnage de Linguini dans Ratatouille ! Au fond, je ne suis pas revanchard. La plus belle récompense, c'est le regard de mon vieux père. Je me revois enfant, à table, mes parents se demandant ce qu'ils allaient faire de moi. Mon père me regarde aujourd'hui comme j'aurais aimé qu'il me regarde enfant."