C'est une nouvelle terrible qui a été rapportée à la fin du mois de juin. Jean-Claude Joly, vu dans L'amour est dans le pré en 2011, s'est donné la mort à l'âge de 53 ans. Le producteur laitier en Normandie a été retrouvé pendu dans l'étable de sa ferme. Il laissait ainsi derrière lui, sa compagne Maud, rencontrée lors de leur participation à l'émission, et leur fille Charlotte, née en septembre 2014.
D'après les informations relayées par Voici, Jean-Claude Joly s'est suicidé parce qu'il était "étouffé financièrement et ne parvenait plus à subvenir aux besoins de sa famille." "Une fois tous ses frais payés, il ne lui restait que 100 euros par mois pour faire vivre sa famille. Il s'est battu pendant des années pour garder la tête hors de l'eau mais il ne s'en sortait pas, il était à bout", précisait un proche. Malgré la difficulté de son quotidien, Jean-Claude Joly demeurait un homme "joyeux". C'est le souvenir que veut également garder Karine Le Marchand, qui était restée en contact avec lui. "Il faisait vraiment partie de ceux que j'aimais beaucoup. Je l'avais eu au téléphone un mois avant. C'était un homme qui faisait rire malgré lui, qui disait tout ce qui lui passait par la tête et qui cultivait, contre toute attente, une certaine joie", s'est-elle souvenue lors d'une interview pour Télé 7 jours.
On ne peut pas rester indifférent
En évoquant sa disparition, l'animatrice met par ailleurs en avant la situation précaire dans laquelle se trouvent de trop nombreux agriculteurs en France encore aujourd'hui. "Face au suicide, nous n'avons pas notre mot à dire. Mais on ne peut pas rester indifférent à cette espèce d'injustice, le fait qu'on l'on exige beaucoup d'eux, sans leur offrir grand chose en retour. Quelqu'un comme Jean, candidat de cette saison, avoue, sans honte, se payer 160 euros par mois et ne jamais partir en vacances", a-t-elle expliqué.
C'est pour toutes ces histoires que Karine Le Marchand met un point d'honneur à rester proche des candidats de l'émission de M6. Et ces derniers le lui rendent bien : "Ils m'épaulent, m'appellent, m'envoient des colis quand je ne vais pas bien.(...) Je peux dire, sans hésitation, que si un jour je veux disparaître un certain temps, d'anciens candidats de l'émission m'ouvriront leur bras et leur maison. L'engagement est dans les deux sens. Rien que de savoir que c'est possible, dans ce monde égocentré, ça me fait du bien."
Karine Le Marchand est également très attachée au milieu agricole en général, pour lequel elle va consacrer un documentaire. "Nous allons raconter l'évolution de l'agriculture durant ces cent dernières années à travers des familles d'agriculteurs. Le casting est validé, nous commençons à tourner en septembre", a-t-elle annoncé.