Thierry Ardisson se désole de l'état des arcades de la rue de Rivoli. En tant que riverain, l'animateur de Salut les Terriens a créé fin 2014 l'Association de Défense des arcades Rivoli. Dans sa ligne de mire, les snacks et les boutiques de souvenirs aux étals envahissants. Dans une vidéo publiée par le Parisien, l'homme en noir défend son point de vue mais prononce la petite phrase de trop qui provoque la colère de nombreux internautes.
Dans cette vidéo, Thierry Ardisson montre face caméra les trottoirs dégradés et non entretenus sous les arcades de la prestigieuse rue de Rivoli, dans le 1er arrondissement de Paris. "J'ai créé cette association pour protéger ce patrimoine qui n'est malheureusement pas classé monument historique." On voit l'animateur discuter avec le gérant d'une boutique de souvenirs dont les portants envahissent une trop grande partie du trottoir. De nombreuses échoppes ne respectent pas la législation et gênent la circulation des passants. L'amende est récemment passée de 22 à 750 euros pour ce type de débordement. Une volonté du maire de l'arrondissement, Jean-François Legaret, qui depuis longtemps réclame "la suppression complète des étalages sous les arcades". Ardisson passe ensuite devant un snack et ne cache pas son indignation : "Voilà, ça, c'est la misère !" L'animateur compte se reposer sur un décret du 23 décembre 1852 qui interdit que des artisans "dont l'état nécessite l'usage d'un four" s'installent rue de Rivoli.
L'époux d'Audrey Crespo-Mara se dit "effondré" mais déterminé. Thierry Ardisson est également prêt à attaquer en justice tous les propriétaires qui n'entretiennent pas les arcades, lesquelles, bien qu'ouvertes aux piétons, relèvent de leur responsabilité en tant que parties privatives de leurs immeubles. Dans son combat, l'homme en noir peut compter sur d'autres riverains célèbres comme Daphné Roulier et son époux Antoine de Caunes, mais aussi Sarah et Marc Lavoine. "C'est le patrimoine, c'est la France. C'est en face du musée du Louvre et du jardin des Tuileries. Y a aucune raison que nous laissions ce patrimoine se dégrader", conclut-il. C'est là qu'il prononce quelques mots qui indignent une partie des internautes : "J'adore les kebabs, mais les kebabs, c'est mieux à Barbès !" Ça sent le billet dur, la semaine prochaine, dans les Inrocks...