Un créateur engagé. Il a peut-être fondé un empire de la mode, mais Tommy Hilfiger consacre aussi beaucoup de son temps aux autres et à des causes qui lui sont chères. Parmi elles, l'autisme, dont est atteint l'un de ses enfants. Interviewé dans Paris Match, le créateur évoque son fils Sebastian, né en 2009 alors qu'il avait 58 ans.
"Tous les matins, je l'emmène à l'école dans le Connecticut, où nous vivons principalement. Sebastian souffre d'autisme. Je lève des fonds, via ma fondation, pour financer la recherche sur ce trouble mal connu et incurable", dit-il, lui qui est pourtant très pudique sur sa vie privée et principalement sur la maladie de son enfant.
Père de sept enfants (dont deux de son actuelle femme), Tommy Hilfiger aime passer des moments privilégiés en famille, avec son épouse Dee, notamment en fin d'année, lorsqu'ils se retrouvent tous sous le soleil de l'île Moustique. Le couple, qui s'est rencontré à Saint-Tropez, au Club 55, où il a ses habitudes chaque année, met un point d'honneur à organiser de grandes réunions de famille dès qu'il le peut. Et Tommy ne tarit pas d'éloges sur l'amour de sa vie, la très chic Dee, qui l'accompagne aux quatre coins du monde.
"Je lui trouve une ressemblance avec Grace Kelly, mon icône. En jean ou en tenue de soirée, elle est toujours aussi chic. C'est une Américaine à la culture européenne, les deux ensemble, ça marche très bien", confie-t-il.
Ce self made man en profite également pour retracer son incroyable carrière, lui qui a très vite été adopté par le public, les stars et les rappeurs. "Tout à coup, la marque est devenue omniprésente dans la rue. Un jour, Snoop Dog est venu nous voir pour l'émission Saturday Night Live et ça a fait exploser les ventes, c'était dingue", lâche-t-il.
Fier de son empire, il continue d'être l'une des marques favorites des célébrités et fashionistas du monde, toutes fans de son style inimitable, à la fois cool et élégant. Le supertop Gigi Hadid vient même d'être nommée ambassadrice de la maison et va lancer une collection capsule.
Un entretien à retrouver dans le magazine Paris Match, en kiosque le lundi 18 janvier.