"Pour la première fois dans Top Chef, j'ai juste envie de partir. C'est le plus mauvais moment que j'ai peut-être vécu de toute ma vie", a déclaré Goeffrey dans l'épisode diffusé mercredi 14 mars après que Gilles Goujon, chef et Meilleur Ouvrier de France, lui a fait part de son mécontentement. Accusé sur la Toile d'avoir été trop virulent avec le candidat, le cuisinier a tenu à répondre sur sa page Facebook.
Geoffrey n'a pas réussi à désosser un pigeon par le dos pour le farcir, le tout en 5 minutes chrono. Par crainte d'abîmer le produit, il ne s'est pas vraiment donné la peine d'essayer. Son comportement a beaucoup déplu à Gilles Goujoin qui lui a alors lancé : "Ce n'est pas normal. Il y a 100 Meilleurs Ouvriers de France qui se sont déplacés et vous ne le faites pas ? C'est trop facile, je trouve cela vraiment scandaleux. Ce n'est pas classe." Ces propos durs ont surpris certains téléspectateurs, qui se sont manifestés sur les réseaux sociaux.
Résultat, Gilles Goujon a tenu à leur répondre, leur faisant savoir qu'il n'avait aucun regret. "Je persiste et je signe, je n'ai manqué de respect à personne, ni à Geoffrey Degros ni à quelqu'un d'autre. Je vous rappelle que j'étais le porte-parole des MOF et tous étaient unanimes et trouvaient ce comportement inadmissible comme lui a précisé sa chef Hélène [Darroze, NDLR] à la fin de l'émission d'ailleurs. (...) Si je comprends bien, on ne doit pas dire la vérité parce que nous sommes à la télé et les mêmes personnes nous disent que la télé serait édulcorée, la faute à qui ?", a-t-il fait savoir dans un long message posté sur Facebook.
Puis, comme il le dit lui-même, quitte à "énerver un peu plus", il a continué : "Bénévolement et à leurs frais 100 Meilleurs Ouvrier de France, tout corps de métier confondus, dont beaucoup sont des amis ont fait le déplacement (c'était du jamais vu) et s'il y a manque de respect, c'est plutôt de ne pas réaliser un défi alors que le gratin des techniciens des métiers de bouche sont venus de tous les coins de France (délaissant ce jour-là leur affaires) pour eux aussi relever le défi de la centième."
À bon entendeur...