Jean-Luc Delarue, personnalité charismatique du petit écran aux dérapages médiatisés ces dernières années, a vu de nouveau son quotidien basculer hier, mardi 14 septembre.
Interpellé à 6 heures du matin par les policiers de la sûreté départementale de Nanterre et mis en garde à vue dans le cadre d'un important trafic de stupéfiants, il a finalement été relâché vers 16h15 après une dizaine d'heures d'audition. Un coup dur pour l'animateur : les policiers auraient trouvé à son domicile 16 grammes de cocaïne, reste d'une livraison de 20 grammes qui lui aurait été faite la veille, par un des trafiquants présumés.
Interpellé suite à la décision d'un juge d'instruction sur commission rogatoire dans le cadre de l'important trafic de drogue, puis libéré sans suite judiciaire - pour le moment... - il a presque immédiatement enregistré un étonnant mea culpa, diffusé sur le net. Il y apparaît secoué et ému.
Aujourd'hui, le groupe France Télévisions, qui diffuse les émissions de Jean-Luc Delarue, a officiellement réagi sur cette affaire. Selon nos confrères d'Ozap.com, le président Rémy Pflimlin, invité de France Bleu Provence, s'est exprimé avec clarté et distance.
"Je le regrette beaucoup, d'abord pour lui. Je pense que c'est un incident dans sa vie, qui est sérieux et qui traduit probablement un malaise chez lui. Il faut qu'on regarde ça (...) J'ai l'impression qu'il n'y a pas de suite, donc pas de question judiciaire. Après, c'est la question du rapport au public qu'il va falloir gérer mais je le regrette beaucoup pour lui", a-t-il confié.
Ajoutant que le journaliste n'était pas un exemple à suivre, il n'a cependant pas évoqué de potentielle sanction. Il a simplement affirmé : "Il faut qu'on examine ça, notamment avec lui". Écoutez-le ici.
D'après nos informations exclusives, Jean-Luc Delarue devrait néanmoins être très rapidement suspendu de la présentation de son émission par France 2.
Affaire à suivre.