Avant le 4 septembre 2014, date de parution de Merci pour ce moment, le livre choc et polémique de Valérie Trierweiler, les relations entre cette dernière et son ex-compagnon François Hollande étaient tendues mais encore existantes. L'ancienne première dame en faisait elle-même la confidence dans les pages de son ouvrage, déjà écoulé à 442 000 exemplaires. Mais aujourd'hui, c'est terminé : l'ex-couple ne s'adresse plus la parole.
Valérie Trierweiler a beau avoir obtenu sa vengeance contre François Hollande, qu'elle accuse à plusieurs reprises dans son livre d'avoir été d'une violence extrême en mettant fin à leur histoire de coeur par un simple et très froid communiqué transmis à l'AFP, elle doit désormais subir les dégâts causés par ses révélations. En effet, selon les informations du journal Le Parisien, qui publie un grand dossier sur la journaliste de Paris Match, "dans son propre entourage, certains n'ont pas compris, et surtout pas admis, ce lavage de linge sale en public. Quelques-uns ont rompu avec elle, d'autres sont en froid. Elle en souffre", apprend-on.
Mais le premier d'entre tous à avoir pris la poudre d'escampette, c'est évidemment l'actuel chef de l'État. Les attaques, les révélations et les confidences comme la fameuse phrase sur les "sans-dents" ont évidemment traumatisé François Hollande... Les proches du président mais aussi beaucoup de personnalités du show-business ont cru bon de partager leur avis sur ce qu'ils pensaient de son ouvrage. Ainsi, Jean-Michel Ribes, un ami personnel de François Hollande, n'a pas hésité à franchir les limites en la comparant à Hitler, qui lui aussi vendait "beaucoup de livres", a-t-il dit sur RMC.
Désormais libérée de son rôle pesant de première dame, dont elle évoque avec beaucoup de justesse le manque de cadre par rapport aux États-Unis et les limites inconnues de la fonction, Valérie Trierweiler est redevenue cette femme de gauche, simple citoyenne libre de ses mots, sensible au sort des plus démunis, rappelant avec émotion qu'elle est "une petite fille d'une ZUP d'Angers". On a ainsi pu la voir auprès des enfants avec le Secours Populaire puis en voyage à Madagascar. Samedi 27 septembre 2014, c'est dans le quartier populaire de Barbès qu'elle était repérée, rapidement prise dans une émeute avec des badauds voulant à tout prix une photo avec elle. Le début d'une reconnexion avec les Français, alors que le sondage du Parisien affirme que 69% d'entre eux ont une mauvaise image d'elle ?
Thomas Montet