Valérie Trierweiler : 'Hollande est allé au-delà de la trahison', pour son frère

Des semaines plus tard, la rupture entre Valérie Trierweiler et François Hollande n'en finit toujours pas de faire couler de l'encre. Y compris hors de nos frontières puisque l'ex-première dame fait la couverture de la version espagnole de Vanity Fair, sorti hier, jeudi 20 février. Le magazine, relayé par le site de l'édition française, a en effet réussi à obtenir les premières déclarations de William Massonneau, frère de Valérie Trierweiler, depuis le "Gayetgate". Et celui-ci n'y va pas par quatre chemins pour évoquer l'attitude du chef de l'État, révélant au passage quelques détails inédits sur les coulisses de la séparation du couple présidentiel...

"Le pouvoir de séduction de François Hollande est immense"

"Les secrets de l'affaire Valérie : Cachets, SMS, un juteux accord économique et son frère en exclusivité." Pour vendre son sujet, l'édition espagnole de Vanity Fair y va fort. Et on comprend pourquoi car le magazine dévoile de nouveaux dessous de l'affaire qui a secoué le sommet de l'État, notamment au travers d'une interview de William Massonneau, lequel juge sévèrement le président. "Ce qu'a fait François Hollande est quelque chose de brutal, cela va au-delà de la trahison", lance-t-il, avant d'exposer la même analyse que sa soeur sur cette rupture. "La relation entre ma soeur et Hollande a été influencée par les événements politiques. Ils n'étaient pas Valérie et François. Ils étaient le président et la première dame", assure l'ingénieur informatique de 50 ans. Des propos qui font écho à ceux de Valérie Trierweiler, qui déclarait que si François Hollande n'avait pas été président, le couple serait peut-être toujours ensemble à l'heure actuelle.

Mais si sa soeur s'était gardée de critiquer publiquement la manière dont François Hollande a annoncé leur séparation, d'un laconique communiqué, William Massonneau ne cache pas ses états d'âme. "Moi, je ne me suis jamais comporté de la sorte et j'espère ne jamais faire cela. Hollande est un homme doué de beaucoup d'empathie. Mais sa capacité à mener des vies parallèles me dépasse. Son pouvoir de séduction est immense", ajoute le frère de Valérie Trierweiler, qui vient au passage apporter un peu plus de crédit à la supposée réputation de Don Juan du président, jugeant "pas normal" que les premières dames trompées "se taisent".

Sous calmants à l'hôpital, Valérie Trierweiler peut à peine parler

William Massonneau ne garde toutefois pas que des mauvais souvenirs de François Hollande. Un président qui s'entendait visiblement bien avec la famille de sa compagne, y compris sur la fin de leur relation, notamment lors des dernières fêtes de Noël. "Nous avons pris un repas chez moi, raconte l'ingénieur. Ma mère, mes frères, des neveux, Valérie et lui. Nous sommes une famille grande et unie. Les chiffres du chômage allaient être publiés et ils n'étaient pas bons. Hollande savait que cela affecterait son image, qui était déjà très affaiblie. Malgré cela, il était sympathique et agréable avec tout le monde", raconte-t-il.

Mais la séparation n'entre évidemment pas dans la catégorie des bons souvenirs pour William Massonneau. Ce dernier se remémore l'hospitalisation de sa soeur à la Pitié-Salpêtrière, quelques heures après la parution du fameux numéro de Closer, "conseillée par le médecin de l'Élysée" selon un ami intime cité par Vanity Fair. "Valérie Trierweiler a été sous calmants pendant 48 heures, raconte-t-il. À son réveil, elle pensait avoir dormi quelques heures alors que cela faisait déjà presque deux jours. Elle était sous l'effet des médicaments, elle avait mal au coeur et elle avait du mal à se souvenir de ce qu'il venait de lui arriver." Une version confirmée par son frère aîné : "Je me suis rendu compte qu'elle pouvait à peine dire quelques mots."

Un accord financier entre Valérie Trierweiler et François Hollande

Sauf que Valérie Trierweiler, en vraie battante, reprend vite ses esprits. Elle se dit d'abord prête à pardonner, comme le confirme un ami intime au Vanity Fair, mais la première dame comprend vite que le président a déjà pris sa décision. Raison pour laquelle elle va refuser de signer le fameux communiqué annonçant la séparation. Le magazine reproduit ainsi un échange de SMS glacial entre les deux, que le magazine date du 25 janvier, quelques heures avant que le communiqué soit envoyé. "Nous devrions envoyer un communiqué commun", avance le président. "Pas question, rétorque-t-elle fermement. Tu assumes la situation. C'est toi seul qui t'es mis dedans et c'est à toi de la régler. Je ne signerai aucun communiqué."

C'est ainsi que François Hollande a annoncé seul "la fin de (sa) vie commune" avec Valérie Trierweiler. Mais le président n'en a évidemment pas fini avec l'ex-première dame. Redevable envers celle qui a mis sa vie professionnelle entre parenthèses pour lui, le chef de l'État devrait lui verser une indemnité jusqu'à la fin de son mandat.

Paris Match avait déjà annoncé il y a quelques semaines que le président et l'ex-première dame étaient tombés d'accord sur les suites juridiques de leur rupture. François Hollande devrait ainsi payer le loyer de l'appartement qu'ils occupaient rue de Cauchy à Paris jusqu'à la fin de son mandat - ou d'un autre appartement si elle déménage - et il lui versera une aide financière pour ses trois garçons, de 3 millions d'euros selon Vanity Fair, qui ne cite toutefois pas sa source.

"Je te détruirai comme tu m'as détruite !"

Valérie Trierweiler a en effet retrouvé sa "vie normale" auprès de ses enfants, après un passage à l'île Maurice, comme on peut le voir grâce aux photos publiées dans le dernier numéro de Closer. Entre ses courses à Franprix et un passage chez le boulanger, afin d'acheter le gâteau de ses 49 ans, selon le magazine. Mais le feuilleton Hollande-Trierweiler pourrait repartir prochainement. Un intime de la journaliste a ainsi raconté à Vanity Fair l'avertissement que celle-ci aurait lancé à son ex : "Je te détruirai comme tu m'as détruite !" Le président n'est donc pas à l'abri d'un nouveau rebondissement...