
À seulement 23 ans, Violette Dorange a battu tous les records lors de cette édition 2024-2025 du Vendée Globe. Benjamine de la compétition et plus jeune navigatrice à avoir tenté l’aventure dans l’histoire de la course, elle est arrivée à une très honorable 25e place en bouclant son tour du monde en 90 jours et 22 jours. Plus jeune participante à venir à bout de cette course mythique, la jeune femme qui vit une relation fusionnelle avec sa grande sœur Rose, qui lui ressemble énormément, a bluffé tout le monde et ils étaient des milliers à l’accueillir à son retour aux Sables d’Olonne (Vendée).
Véritable coqueluche de cette édition, Violette Dorange a vu son nombre d’abonnés sur les réseaux sociaux exploser et elle n’a pas hésité à en jouer en étant très active sur Instagram pendant la traversée. La navigatrice, qui s’est livrée sur les difficultés de la séparation avec son compagnon Charlot pendant la compétition, a d’ailleurs décidé de prendre une petite pause médiatique pendant quelques jours. “Hello tout le monde. J’étais un peu déconnectée ici, du repos et des vacances ça fait tellement de bien. Je vois mes proches, je récupère physiquement, je passe des moments en famille… Mais je vous raconte tout ça très prochainement !”, précise-t-elle pour expliquer les raisons de son récent silence après le Vendée Globe.
Il faut dire que la course est particulièrement éprouvante pour les participants et ce n’est pas Violette Dorange qui dira le contraire. L’un des aspects les plus compliqués à gérer pour les navigateurs et navigatrices est évidemment le sommeil et c’est celle qui a porté un accessoire de mode très clivant pendant le Vendée Globe qui en parle le mieux. “Dormir sur un Imoca, c'est un peu comme faire une sieste dans un shaker à 30 nœuds”, écrit-elle en légende d’une vidéo dans laquelle elle explique la façon dont elle a géré son sommeil pendant la traversé. “Au menu : micro-siestes, bercée par les vagues et les alarmes de bord !”, ajoute la native de Rochefort (Charente-Maritime).

Comme elle l’explique depuis l’intérieur de son bateau, la skippeuse ne dort que par petites siestes, qui peuvent aller de 20 minutes pour les plus courtes lorsqu’elle est proche des côtes, jusqu'à deux heures “grand, grand, grand max”. “Mais si je mets deux heures, je mets des alarmes sur mon ordi pour me réveiller si jamais le vent tourne”, précise Violette Dorange, qui a eu un régime spécial pour le Vendée Globe. Pour limiter les secousses lors de ses courtes nuits, la benjamine de la compétition a pu bénéficier d’un matelas fait sur mesure, en forme de U, tout comme son coussin, qu'elle semble adorer.
Entre sommeil fractionné et lit adapté aux nombreuses secousses, Violette Dorange a trouvé la solution pour dormir tant bien que mal pendant trois mois. Un sacrifice qui vaut le coup !