Véronique Genest était au coeur d'une nouvelle polémique. Dimanche 21 novembre 2021, l'actrice connue pour avoir incarné la commissaire Julie Lescaut de 1992 à 2014 a comparé l'obligation vaccinale à un viol et "une tournante". Des propos qui ont beaucoup fait réagir sur les réseaux sociaux, dont une ancienne actrice de Julie Lescaut, Leslie Coutterand, qui l'a accusée d'avoir tenu des propos "radicaux et racistes" quotidiennement sur le plateau de tournage de la série. Invitée dans Touche pas à mon poste le 23 novembre 2021, la star de 65 ans a réagi à ces critiques.
"Les métaphores, c'est toujours pour faire réagir, pas pour choquer. C'est pour faire comprendre aux gens qu'un sentiment, c'est un sentiment. Dans une métaphore, un viol ça peut être une atteinte à sa liberté simplement, à son intégrité physique. Il y a une définition littéraire dans le Larousse", a tout d'abord lancé Véronique Genest. Elle a ensuite souligné qu'elle avait voulu dénoncer "l'obligation vaccinatoire". "Je ne suis pas contre le vaccin. Du tout ! Je suis contre l'obligation vaccinale. Je suis contre le fait qu'on te force sans le dire, et qu'on interdise aux gens de se plaindre et de donner leur sentiment. Je suis contre ça moi. Je ne suis pas contre le vaccin, je suis vaccinée ! Et je vais la faire cette p*tain de troisième dose, s'il faut la faire. Mais je la ferai parce que je veux la faire", a-t-elle précisé.
Malgré tout, son message n'a pas fait l'unanimité sur le plateau. Giles Verdez lui a expliqué, tout d'abord de manière très calme, qu'elle ne pouvait pas égaliser la douleur d'une femme violée à celle de se sentir forcée à faire un vaccin. Agacée, son interlocutrice a fait savoir qu'elle avait simplement "désacralisé quelque chose". "Vous faites machine arrière sur tout. Vous passez votre temps à taper sur les gens. Vous êtes d'une hypocrisie terrible ce soir. Vous ne reconnaissez même pas ce que vous avez fait. Vous avez dit Madame, et ça, je suis désolé on n'a pas le droit, 'si être islamophobe c'est d'avoir peur, je suis islamophobe comme beaucoup de Français.' dites-vous. Mais ça c'est condamnable Madame", a fini par s'indigner le chroniqueur de 53 ans. "Mais oui ! Si vous savez lire et que vous avez un tout petit peu d'esprit, vous comprendrez que... Si 'phobie' veut dire 'peur' alors oui effectivement je suis islamophobe parce que j'ai peur", lui a donc répondu Véronique Genest, qui jouait sur les mots selon Gilles Verdez.
Matthieu Delormeau lui a ensuite reproché de faire systématiquement des tweets "pour blesser" et pour exister. Après quoi, Cyril Hanouna a rappelé les accusations de Leslie Coutterand. "J'ai décidé de partir de la série en 2013 pour multiples raisons personnelles, mais tes commentaires racistes et radicaux quotidiens sur le plateau ont aussi motivé ma décision. Lire ce tweet ce matin n'est pas une surprise. Comparer un pass sanitaire (pour ou contre ici n'est pas le débat) à un viol est non seulement d'une bêtise intellectuelle mais également le reflet du manque d'empathie et de discernement qui revient régulièrement dans tes propos", avait écrit celle qui incarnait Mado dans les saisons 20 à 22. Du pur délire selon Véronique Genest qui compte l'attaquer en diffamation. Et, après avoir assuré qu'elle avait toujours été adorable avec sa collègue, elle a précisé : "J'étais dans une mauvaise période de ma vie, parce que j'avais des problèmes familiaux. Deux personnes très proches de moi étaient très malades. J'ai commencé à grossir... Mais j'allais bosser et je bossais. J'ai appelé Jean-Charles Chagachbanian [qui interprétait Roland Guethary de 2008 à 2013, NDLR] et il m'a dit qu'il n'avait que des souvenirs de rigolade."
Pour rappel, dimanche dernier, Véronique Genest avait indigné en postant : "Avec cette obligation vaccinatoire qui ne dit pas son nom j'ai eu le sentiment d'un viol dont on ne veut pas prendre la plainte. Là avec la troisième dose sous peine de perdre son pass et de ne pas pouvoir travailler j'ai l'impression d'être victime d'une tournante."