Le contexte de crise sanitaire liée à la Covid-19 est source de débats, notamment sur les réseaux sociaux. Et ce ne sont pas seulement des anonymes qui s'expriment : Véronique Genest prend elle aussi la parole. "Avec cette obligation vaccinatoire qui ne dit pas son nom j'ai eu le sentiment d'un viol dont on ne veut pas prendre la plainte. Là avec la troisième dose sous peine de perdre son pass et de ne pas pouvoir travailler j'ai l'impression d'être victime d'une tournante", écrit-elle sur Twitter. Un message, et surtout un choix de mots qui a suscité de nombreuses réactions. Leslie Coutterand, qui a donné la réplique à Véronique Genest dans la série Julie Lescaut, en a profité pour régler ses comptes.
"J'ai décidé de partir de la série en 2013 pour multiples raisons personnelles, mais tes commentaires racistes et radicaux quotidiens sur le plateau ont aussi motivé ma décision", lance alors la comédienne qui a joué le rôle de Mado dans les saisons 20 à 22 du le feuilleton de TF1. Et de s'agacer un peu plus : "Lire ce tweet ce matin n'est pas une surprise. Comparer un pass sanitaire (pour ou contre ici n'est pas le débat) à un viol est non seulement d'une bêtise intellectuelle mais également le reflet du manque d'empathie et de discernement qui revient régulièrement dans tes propos."
Aussi, Leslie Coutterand estime le message premier de Véronique Genest plein de "maladresse et de violence face à des femmes, des hommes et des enfants qui vivent l'enfer quotidien en essayant de guérir d'un événement aussi douloureux et destructeur que le viol".
Fidèle à elle-même, la grande amie du regretté Mouss Diouf réagit dans la foulée. "Mes commentaires racistes et radicaux ? Tu veux te faire un petit buzz ? J'ai toujours été bienveillante avec toi, s'agace-t-elle. On va poser la question aux personnes avec qui on tournait : Jean-Charles Chagachbanian et Guillaume Gabriel par exemple et puis tu répondras de ta diffamation. Tu veux ?" Un dernier message laissé, pour l'heure, sans réponse. Une chose est sûre, entre les deux ex-collègues, la guerre est déclarée.