Bien avant de se marier avec Mirella Lepetit, sa seconde femme dont il est séparé désormais, Laurent Voulzy est tombé amoureux d'une comédienne, Véronique Jannot. S'ils ne sont pas passés devant monsieur le maire et qu'ils n'ont pas fondé de famille non plus, les anciens tourtereaux n'en gardent pas moins d'excellents souvenirs de leur jolie romance. Plus de vingt ans après, les deux ex continuent d'entretenir des relations chaleureuses, à tel point que Véronique Jannot envisage même de (re)côtoyer de très près l'interprète du titre Le coeur grenadine.
Dans les pages du magazine Ici Paris, à l'occasion de la sortie de son album Rêve - recueil de comptines pour les petits et les grands enfants - Véronique Jannot indique cette semaine avoir essayé de collaborer avec son ex Laurent Voulzy . En vain... "Il est impossible à attraper. Il est toujours en tournée ou sur un milliard de projets différents. J'aurais aimé que l'on puisse se réunir au pied levé, a-t-elle indiqué. Laurent est dans mon coeur, je sais que je suis dans le sien, mais j'ignore si on arrivera un jour à refaire quelque chose ensemble." L'artiste de 65 ans "ne désespère pas" néanmoins.
Si Véronique Jannot s'est autant donné sur ce projet enfantin, c'est parce que d'après elle, tout le monde a besoin de retrouver son âme d'enfant, surtout en ce moment : "J'explore un nouvel univers. [...] J'ai pris la plume pendant le confinement avec l'envie de parler d'amour et de tendresse en résumant tout ce que je voulais dire à un coeur d'enfant. Notre coeur d'enfant souffre beaucoup actuellement, je trouve qu'on n'a plus tellement le droit de rêver."
Grâce à sa musique, Véronique Jannot entend bien redonner du baume au coeur aux gens, notamment aux personnes seules qui, comme elle, n'ont pas eu la chance de pouvoir passer par la case adoption. Celle qui a récemment pris part à la série Scènes de ménages sur M6 a vu son parcours vers la maternité semé d'embûches. A 22 ans, on lui diagnostique un cancer de l'utérus, l'empêchant de tomber enceinte. Un mal pour un bien d'après Véronique Jeannot qui, "à 20 ou 30 ans", n'aurait pas eu le temps de s'occuper d'un enfant. C'est donc sur le tard qu'elle a accueilli Migmar chez elle : "Je ne pensais pas adopter, je n'étais pas candidate. [...] Adopter à 50 ans, c'est un tsunami, ce n'est pas toujours la fête. Même si c'était un peu compliqué, c'est à ce moment de ma vie que j'avais plus de temps pour elle. Et elle en avait besoin."