En octobre dernier, Véronique Sanson sortait un nouvel album intitulé Plusieurs Lunes. Un disque qu'elle s'apprête à défendre en tournée, dès le 29 janvier prochain. A cette occasion, l'artiste qui passera par l'Olympia du 28 février au 4 mars a récemment accueilli le magazine Platine dans sa maison située en bords de Seine, dans l'ouest de Paris.
Épaulée par son équipe - dont fait partie sa soeur Violaine -, elle se prépare à monter sur scène avec dynamisme et passion. Cependant, sa frénésie créative est ralentie par un souci de santé, qu'elle avait évoqué dans les colonnes de Télé Star. "J'ai été opérée pour avoir une greffe de peau et je ne peux pas jouer de piano. Je peux vous dire que j'ai très mal. J'en ai pour un moment de rééducation", avait-elle confié.
Revenant sur le sujet, Platine lui a demandé de détailler cet incident, qui est en fait bien plus grave qu'on ne le pensait : "J'ai eu une greffe il y a trois mois de ça, car je me suis coupée en faisant la cuisine. Le tendon a même été endommagé. Mon pouce ressemble à un gros rôti..."
"Je suis obligée de prendre des antibiotiques, ce que je déteste. Je ne les prends qu'à l'article de la mort. Il faut dire que là, je l'ai été, car on a failli m'amputer le pouce qui était bourré de staphylocoques dorés. Vous êtes le premier auquel j'en parle. C'est assez handicapant pour la préparation de la tournée...", a ajouté la chanteuse, qui est aussi pianiste.
A propos de Double Vie, prochain album de son fils Christopher Stills, notamment du premier single Elément Terre, Véronique a révélé ne pas être fan : "Surtout le texte. Ça ne m'étonne pas que cela n'ait plu à personne. En général, quand ça ne me plaît pas, ça ne plaît à personne... (sourire) Je plaisante... En revanche, il y a un titre que j'aime bien qui s'appelle Vagabonds (signé par Christopher et Alan Corbel). Mais je ne comprends pas pourquoi on fait chanter un album en français à un Américain, même s'il est bilingue comme vous et moi..."
Celle qui a dévoilé être toujours au fait de l'actualité politique grâce à son papa, "grand économiste qui a travaillé avec Chirac et même Giscard", a évoqué son univers, taclant légèrement un journaliste musical bien connu du grand public. "Le truc qui me fait le plus horreur, c'est l'emploi péjoratif du mot 'variété', et même de 'variétoche'. Qu'est-ce que c'est Elton John, si ce n'est pas de la variété ? Philippe Manoeuvre m'énerve. Vous le connaissez ? Il n'a de rock que son costume en cuir et ses bagues à têtes de mort. C'est un type adorable, mais il n'est pas plus rock que les autres. C'est quelque chose d'usurpé. Je le trouve tout sauf rock."
Retrouvez la longue et riche interview de Véronique Sanson dans le magazine Platine du mois de janvier 2011.