Un séisme politique qui fait actuellement la Une de tous les médias français ! Ce dimanche 9 juin 2024 suite aux résultats des élections européennes dont la liste menée par Jordan Bardella (Rassemblement National) est largement arrivée en tête devant celle de Valérie Hayer (Renaissance), Emmanuel Macron a annoncé la dissolution de l'Assemblée nationale, à la surprise générale.
Ce même jour sur France 2, les journalistes Anne-Sophie Lapix et Laurent Delahousse, aux manettes de la soirée électorale, ont décortiqué ce rebondissement commenté à tout-va dans les médias et sur la Toile. A l'antenne, le discours de Valérie Hayer qui se prépare avec son camp aux nouvelles élections législatives qui se tiendront le 30 juin et 7 juillet prochain, a été diffusé. Mais un détail a eu le mérite d'interloquer Anne-Sophie Lapix.
Je faisais une grimace...
"Nous venons d'entendre Valérie Hayer, je faisais une grimace parce qu'on se posait la question à quel moment allaient être déposées les listes", a précisé la principale concernée pour rassurer ses fidèles téléspectateurs quant à sa surprenante moue... Mais aussi ses invités. "Vous avez peut-être une information pour nous", a notamment glissé Anne-Sophie Lapix à l'égard de Benjamin Morel, constitutionnaliste de l'Université Paris-Panthéon-Assis.
"Vous n'avez pas de listes en fait, vous allez avoir des candidatures qui vont être déposées (...) ", a expliqué son interlocuteur. "Vous avez un nécessaire scrutin qui doit se passer entre vingt et quarante jours après donc si jamais vous devez choisir 20 jours, c'est incessamment !". Auprès des politiques qu'elle a l'habitude d'interviewer, Anne-Sophie Lapix ne laisse personne indifférent ! Et au cours de ses entretiens si certains lui reprochent "sa rectitude" et "ses sourires ironiques", l'heureuse maman de deux enfants met un point d'honneur à ce que tout soit transparent.
"Je me mets à la place du public. Si je me dis 'il y a quelque chose qui cloche' pendant que mon invité parle, je lui demande tout de suite de préciser sa pensée ou je le mets face à ses contradictions. Mais mon but n'est pas d'être agressive", a assuré l'épouse d'Arthur Sadoun dans les colonnes de La Tribune Dimanche.
Toutefois pour le 20 heures, elle s'efforce de "gommer (son) ironie, qui n'était pas mal perçue lorsque (qu'elle) présentait une émission politique sur Canal+". "Après oui, il m'arrive toujours d'avoir un petit sourire quand je pose des questions 'taquines'", a t-elle ainsi conclu. "C'est mal vécu par certains invités. Mais tant pis, on peut pas tout contrôler !".