Vincent Cassel est à l'affiche d'Astérix et Obélix : l'Empire du Milieu, réalisé par Guillaume Canet, dont la sortie en salles obscures est prévue mercredi 1er février 2023. À cette occasion, l'acteur français s'est livré à une interview diffusée dans le Portrait de la semaine de Sept à huit sur TF1 ce dimanche 29 janvier. Interrogé par Audrey Crespo-Mara son rôle de Jules César dans le film, il est également revenu sur sa carrière, sa vie privée et sa relation avec son acteur de père, Jean-Pierre Cassel. En particulier,le mari de Tina Kunakey s'est confié sur la disparition de son illustre paternel en avril 2007 à l'âge de 74 ans, alors que père et le fils devaient tourner ensemble dans le film Mesrine.
Comme le rappelle la compagne de Thierry Ardisson lors de l'interview, Vincent Cassel s'est toujours refusé à donner la réplique à son père : "En fait c'était comme ça. C'était ma manière de me construire" a déclaré celui qui a voulu se démarquer de son étiquette de "fils de". Toujours, jusqu'au film Mesrine, où Jean-Pierre Cassel aurait dû jouer le père du gangster, incarné par Vincent Cassel. Mais le cancer l'a emporté juste avant le tournage. Un timing malheureux que l'ancien compagnon de Monica Bellucci s'est remémoré, non sans émotion : "En fait, on devait faire Mesrine, où Mesrine vient voir son père qui meurt d'un cancer. Et l'histoire qui est terrible, qui montre beaucoup l'humour qu'il avait. Je savais qu'il n'allait pas faire long feu. Et je lui dis : 'Mais Papa, t'es sûr, quand tu vas sortir de là, est-ce que t'as vraiment envie d'aller faire un mec qui meurt dans un hôtel d'un cancer ?' Il m'avait répondu : 'Ça, au moins, je suis sûr de bien le jouer'".
Il a vu que c'était un choix qui m'était propre
Si Vincent Cassel est aujourd'hui l'un des acteur français les plus célèbres et talentueux, ce choix de carrière n'était pas du goût de son père, lui-même acteur. Face à Audrey Crespo-Mara, le papa de Déva, Léonie et Amazonie est revenu sur cet aspect de sa relation avec son père : "C'est plus complexe que ça. Je pense qu'on ne peut pas diriger ses enfants dans ce genre de carrière, parce que c'est tellement incertain. Et c'est tellement frustrant et abîmant. Surtout si ça ne marche pas. C'est un truc où on vous refuse pour la gueule que vous avez, pour ce que vous dégagez", a-t-il insisté, avant d'ajouter : "Je pense que d'envoyer vos enfants dans ce genre de direction, ça serait assez criminel. Je pense que ce sont des directions qu'on prend à partir du moment où on a une réelle passion". L'acteur de 56 ans a par ailleurs confié que son père n'avait cessé de l'inciter à faire ses études, et ce jusqu'à son premier spectacle : "Parce qu'il a vu que c'était un choix qui m'était propre. Et qu'en fait, je le faisais non pas pour faire comme lui, mais je le faisais parce que c'était devenu un moyen pour moi de m'exprimer et d'exprimer l'énergie que j'avais en moi".