Actuellement à l'affiche du film d'animation Croc-Blanc et bientôt à Cannes avec Gilles Lellouche et Le Grand Bain, Virginie Efira est sur tous les fronts. Dans Les Inrockuptibles (édition du 25 avril 2018), l'actrice de 40 ans replonge dans son passé en revenant sur les terres de sa jeunesse, celles de Molenbeek, en banlieue de Bruxelles. Elle raconte comment elle a vécu dans un monde très masculin et revient notamment sur son premier baiser... Et le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il est étonnant, ce souvenir.
"C'était un jeu. J'étais enfant. On jouait dans la cour de l'école à bisou/baffe, révèle-t-elle. Le principe était hyper sexiste. Les garçons couraient après les filles (et jamais l'inverse). Quand un garçon réussissait à attraper une fille, il disait : bisou ou baffe ? Et elle choisissait. C'était bien parce que ça permettait d'embrasser sans assumer qu'on en avait envie. On pouvait dire que c'était juste pour éviter."
C'était une ambiance hyper masculine et ils mataient.
C'est donc ainsi que Virginie Efira a embrassé son premier garçon. Pour éviter une baffe. Aurait-elle préféré se faire gifler ? Elle ne se souvient pas. "Peut-être que je choisissais toujours le bisou, en fait", ironise-t-elle.
Attachée à Molenbeek, la jolie blonde confie avoir grandi dans un monde de mecs, ce qui l'a forgée. "Ils étaient au moins vingt ! Que des garçons", se souvient-elle en évoquant un muret sur lequel des garçons campaient du matin au soir et devant lequel elle passait tout le temps. "C'était une ambiance hyper masculine et ils mataient. Un jour, l'une d'eux est venu me parler et m'a proposé de me raccompagner jusqu'à chez moi. J'ai dit OK. Après, chaque jour, il y en avait toujours un qui s'en chargeait", raconte la jeune femme qui ne s'est jamais sentie en danger dans cet environnement que beaucoup décrirait comme hostile.