Que de chemin parcouru par Yann Barthès et sa séquence star : le Petit journal ! Le journaliste vient de créer sa propre société de production en collaboration avec son meilleur ami Laurent Bon, producteur du Petit et rédacteur en chef du Grand journal. Télérama.fr explique que leur nouvelle société, baptisée Bangoumi (qui signifie émission de télé en japonais), livrera, clefs en mains, à Canal+ la nouvelle mouture du Petit journal.
Cette émancipation de Barthès a été encouragée par Renaud Le Van Kim qui produit l'émission de Michel Denisot via sa société KM : "Yann, au bout de sept ans et c'est tout à fait légitime, souhaitait évoluer. Et cela fait quelques années que je dis à Laurent Bon de créer sa société. Tout se passe en bonne intelligence. Ils vont d'ailleurs rester dans les bureaux de KM." De fait, Laurent Bon quitte son fauteuil de rédac' chef du Grand et sera remplacé en septembre par Nicolas Escoulan, journaliste à Dimanche+. On lui doit notamment le documentaire Un an avec DSK, au coeur du FMI, diffusé en mars dernier.
Télérama insiste sur quelques chiffres : KM livre le Grand journal à Canal+ pour 120 000 euros/jour dont 30 000 sont alloués à la production du Petit. La séquence de Yann Barthès nécessite pour l'heure une vingtaine de permanents. Si la chaîne dénonce un chiffre "farfelu", Renaud Le Van Kim explique qu'il est difficile de chiffrer le vrai coût du Petit journal car certaines dépenses seront partagées entre les deux structures.
Si Yann Barthès prend son envol, quid du Petit journal en question ? Nos confrères de Puremédias révélaient, début mai, que la séquence pourrait passer de 7 à 20 minutes et deviendrait une émission à part entière... dans l'émission. Plus il y a de Barthès, plus nous sommes contents chez Purepeople. Yann, tu es un de nos chouchous !