Yves Camdeborde (Masterchef) : L'ex-juré au secours du chef humilié de l'Élysée

Critiquer un cuisinier, c'est critiquer la profession toute entière. Surtout lorsque ledit cuisinier occupe la place très enviée de chef de l'Élysée. Nicole Bricq, qui s'était permis une violente critique envers un dîner officiel, en fait encore les frais aujourd'hui. C'est Yves Camdeborde, star de Masterchef, qui revient sur l'affaire.

"À l'Élysée, c'était pas du tout... Non, c'était dégueulasse. Il faut le dire !", lâchait Nicole Bricq quelques jours après un dîner d'État qui se tenait à l'Élysée le 26 mars en l'honneur de 300 dignitaires chinois et de leur président Xi Jinping. Ces propos, celle qui occupait le poste de ministre du Commerce extérieur les tient sur le perron de Matignon, en s'adressant à Jean-Marc Ayrault et son épouse. Et cela va bien évidemment faire scandale. Guillaume Gomez, le chef de l'Élysée, meilleur ouvrier de France, est humilié. Malgré les excuses de Nicole Bricq, refusées par le chef qui avait présenté sa démission à François Hollande, qui l'avait rejetée, le mal est fait.

Et pour Yves Camdeborde, qui a rendu son tablier de juré de Masterchef après quatre saisons passées à juger la cuisine des autres sur TF1, la réaction du jeune chef Guillaume Gomez, poulain de Bernard Vaussion, quarante ans derrière les fourneaux de l'Élysée, est tout à fait normale, comme il l'a confié au micro de l'émission Dans le rétro de France Bleu du 15 avril. À la question "Quelle est la personnalité que vous laisseriez plantée en plein désert si elle était en panne ?", Yves Camdeborde balance sans hésiter le nom de Nicole Bricq...

"La ministre Nicole Bricq, qui s'est permis d'employer des mots détestables envers le cuisinier de l'Élysée, Guillaume Gomez, je la laisserais en plan. Parce qu'elle a le droit de dire 'Je n'aime pas', mais elle n'a pas le droit de détruire un travail. (...) Elle a le droit de dire que ce n'est pas à son goût, mais elle ne peut pas remettre en cause le travail de gens qui sont professionnels, qui sont investis, qui ont travaillé. Elle a le droit de dire que c'est pas bon, mais elle n'a pas le droit de dire que c'est dégueulasse. C'est inadmissible", lâche le chef du Comptoir Relais Saint-Germain.

En attendant, Nicole Bricq a quitté le gouvernement, quand Guillaume Gomez continue de ravir les papilles de l'Élysée...