S'il y a bien une chose dont on peut être sûr concernant l'enquête sur la disparition du petit Emile, c'est que les enquêteurs ont mis tous les moyens en oeuvre pour le retrouver : dès le 8 juillet, alors que sa disparition n'a été signalée que depuis quelques heures par la famille du garçonnet au Haut-Vernet, d'intenses battues se mettent en place sous un soleil de plomb.
Espérant encore retrouver le petit garçon dans une canicule difficile, de nombreux bénévoles proposent leur aide aux gendarmes et les battues couvrent un immense périmètre : plus de 5 kilomètres autour du petit hameau sont inspectés, sans résultat. Les maisons de tous les habitants sont également fouillées. Et jusqu'au moindre petit détail.
En effet, selon nos confrères d'Enquêtes Criminelles, l'émission de W9 qui consacrait un numéro spécial au petit Emile la semaine dernière, les gendarmes "inspectent chaque recoin des maisons du hameau", où le garçonnet aurait pu se cacher. "C'est allé, certaines fois, jusqu'à fouiller les congélateurs des maisons", expliquent l'une des journalistes spécialisées. "Les congélateurs, parce qu'un enfant peut décider d'aller jouer, de se cacher, et de se retrouver bloqué dans un congélateur", souligne également Nicolas Daguin, du Figaro.
Malheureusement, cette piste accidentelle (ou criminelle !) du congélateur n'a finalement rien donné pour les enquêteurs, qui avaient également amené des détecteurs de métaux pour sonder toutes les bottes de foin et tenter de retrouver le petit garçon. Mais celui-ci n'était ni dans ces dernières, ni dans les congélateurs, ni dans aucun champ ou rivière aux alentours...
Désormais persuadés que la piste criminelle est la seule valable, les gendarmes ont perquisitionné, il y a quelques jours, un jeune homme de la région, connu pour sa conduite dangereuse en tracteur et qui aurait pu percuter le garçonnet, parti seul de chez ses grands-parents selon leur témoignage. Pour le moment, rien ne semble avoir été trouvé chez lui, ni chez l'autre habitant dont la dalle, construite en plein mois de juillet, avait tant fait débat...
La famille du petit garçon, discrète pendant la majeure partie de l'enquête, est probablement rentrée chez elle, loin du Haut-Vernet, où ils ne possèdent qu'une maison de vacances. Ses parents, les jeunes Colomban et Marie, également parents d'une petite Alaïs, doivent tout de même prier, eux qui sont si croyants, pour qu'un jour, la police sache enfin ce qui est arrivé à leur adorable bambin...