C'est sans doute l'un de ses plus grands regrets. Star incontournable du petit écran, du cinéma et de l'humour depuis la fin des années 90, Franck Dubosc n'a manqué que d'une chose, voir la fierté de son père au moment de son passage à l'Olympia il y a plus de vingt ans. Décédé en 2002, celui-ci était en effet déjà trop malade lors des premiers passages de son fils sur la scène mythique parisienne.
Une véritable déception pour ce dernier, comme il l'avait confié il y a plusieurs années à Mireille Dumas, dans une interview rediffusée ce vendredi soir sur France 3 dans l'émission Les années Mireille Dumas. "Il m'a vu sur scène, il m'a vu commencer... il m'a pas vu à l'Olympia. Ca, c'était son rêve, c'était de me voir à l'Olympia un jour", avait-il expliqué avec beaucoup d'émotion dans la voix.
"J'ai toujours avec moi, dans mon petit agenda, une lettre avec un dessin qu'il a fait avec ses mains fébriles. C'était sur la fin, vraiment ses derniers jours et il m'a dessiné succinctement comme ça. Il a dessiné un petit bonhomme sur la scène de l'Olympia, il a écrit Olympia en haut. Et je me dis que chaque fois j'irais à l'Olympia pour respecter le dessin. C'est mon destin, par rapport à son dessin", avait-il ensuite expliqué à la présentatrice, qui avait remarqué : "Vous êtes toujours ému quand vous en parlez", ce qu'il avait immédiatement confirmé.
Il faut dire que son père, Lucien, était décédé en 2002 dans des conditions difficiles : quelques semaines plus tôt, son fils avait appris qu'il était atteint de la maladie de Charcot et l'avait vu s'éteindre peu à peu. Jusqu'à sa dernière décision, d'avoir recours au suicide assisté. Et pour Franck Dubosc, qui a ensuite perdu sa mère Janine en 2021, le moment avait été extrêmement difficile.
"Il fallait que je donne mon accord. C'est difficile comme accord à donner. Il avait besoin de mon accord, c'est très troublant. Moi, j'ai dit oui. C'était le mardi parce que le lundi, je ne jouais pas et je pouvais lui dire au revoir. La date était choisie... C'est lourd à porter, plein de gens ont des choses lourdes à porter. Mais oui, j'ai accepté", a-t-il raconté il y a quelques mois dans l'émission En aparté.
"Je sais qu'il était fier, mais moi il ne m'a rien dit. Ce n'est pas grave. Dès qu'on parle de lui, c'est terrible", avait-il conclu, les larmes aux yeux, toujours très touché par cette perte. Heureusement, on imagine que son père aurait été très fier de lui, lui qui est lui-même papa de deux jeunes garçons, Raphaël, 13 ans, et Milhan, presque 11 ans...