Son cancer, Florent Pagny a décidé de le regarder en face. C'est d'ailleurs sur Instagram qu'il avait à l'époque révélé sa maladie au public et aux internautes. Un peu plus d'un an plus tard, l'évolution est positive comme il l'a fait savoir dans l'émission Sept à Huit diffusée sur TF1 ce dimanche 5 mars. Mais contrairement à ce que tout le monde espérait, il n'est peut-être pas sorti d'affaires.
Quelques jours avant l'interview, Florent Pagny a passé un examen en Argentine en raison d'une "énorme quinte de toux" qui lui a rappelé "le début de cette histoire." Et les résultats ne sont malheureusement pas ceux espérés : "Les images elles ne sont pas terribles donc dans trois jours je rentre à Paris pour voir ce qu'il se passe. Il y a un ganglion qui a fixé, ce qui fait qu'il y a des risques de métastases [...] Ce n'est peut-être qu'une infection mais en même temps, quand tu vois la forme qu'il a et comment il a marqué... Donc je rentre à Paris faire une biopsie pour voir ce que c'est."
S'il compte se battre jusqu'au bout, Florent Pagny ne cache pas que cette éventualité lui a quelque peu plombé le moral : "Ça fait chier cette histoire. Ça ne s'arrête jamais. Il y a toujours quelque chose qui finit par réapparaître. L'autre fois, c'était les tâches blanches, maintenant c'est un ganglion qui marque." D'après lui, tout viendrait du fait qu'il n'a pas suivi le traitement d'immunothérapie : "Il faut que je retourne vite le faire. Ce n'est pas clair. [...] Ils disent qu'il faut l'analyser. On sait bien qu'il y a toujours de vraies possibilités de rechutes. Et elles arrivent sous toutes leurs formes. J'ai trop profité de tout ça."
Ça serait des cicatrices de rayons
Lors d'un précédent entretien (Audrey Crespo-Mara a rencontré le chanteur à 3 reprises pour les besoins de l'émission), l'époux d'Azucena Caamaño avait évoqué les "tâches blanchâtres" : "On ne sait pas ce que c'est. Personne ne peut vraiment dire la nature de ces tâches. Ce n'est pas une récidive parce qu'il n'y a pas d'infection [...] Ça serait plutôt ce qu'on appelle des cicatrices de rayons."
D'après lui, tout proviendrait de l'arrêt de son traitement d'immunothérapie : "Ça faisait un an que je n'y avais pas mis les pieds [...]. On est dans le préventif. Il faut que je continue à vivre. Je ne peux être toujours dans l'attente de résultats, de scanners, de contrôles. Je ne peux pas vivre tout le temps là-dedans. A un certain moment, ok, s'il se passe quelque chose, on le verra parce que je vais continuer à faire mes contrôles mais ça ne va pas prendre le dessus." Espérons que tout cela soit vite derrière lui.