Un nouveau numéro de Cash investigation très attendu des téléspectateurs de France 2 ! Ce jeudi 28 septembre 2023, Elise Lucet et ses équipes vont dévoiler leur enquête axée sur l'industrie pornographique. Un documentaire choc qui décortiquera toutes les coulisses et les dérives de ce business très lucratif. Les sites X constamment consultés à travers le monde ont parfois de terribles impacts sur les consommateurs, à l'instar des plus jeunes. Sujet que la journaliste a évoqué avec nos confrères de Télé-Loisirs le 18 septembre dernier.
"Je salue le courage de France 2 qui ose ce genre de programmation. Le but n'est pas de montrer des images porno. Nous voulions être en prime time pour toucher le plus de parents possibles car on n'a pas encore conscience de la facilité avec laquelle les mineurs se rendent sur ces sites", a souligné Elise Lucet. Etant la maman de Rose, une adolescente de 15 ans, elle a toujours été à l'affût quant à ses consultations sur la Toile. Une prudence qui n'est pas toujours automatique pour d'autres : "Moi, ma fille a commencé à m'en parler dès la 5e en me disant que ses copains regardaient du porno."
Un triste constat qui l'alarme au plus haut point. A ses yeux, tous les parents de mineurs devraient consulter "ces sites pour voir ce à quoi leurs ados sont confrontés et en parler avec eux ensuite". "Il ne faut pas faire l'autruche sur ce sujet", a indiqué la veuve de Martin Bourgeois. Avec ce reportage inédit, la journaliste espère lever un tabou tout en actant une prise de conscience de ses pairs. "Sans jeu de mot, on met ici à nu le modèle économique de ces sites. Avec 3 milliards de visites par mois, un site comme Xvideos fait aujourd'hui plus de vues que Netflix et ses 1,5 milliard", s'est alertée la principale intéressée qui a été bouleversée par certains témoignages.
Cela a bousillé sa vie
Notamment par celui de Kate, une Américaine dont l'ex-petit ami a relayé sur le web deux moments d'intimité sans son consentement. "Cela a bousillé sa vie. Son combat pour faire retirer les vidéos est quasi perdu d'avance", a glissé Elise Lucet. A son grand dam, seul l'appât du gain prime pour ce type de plateformes. "C'est un modèle qui n'a que faire de nos enfants, du consentement des femmes filmées, de la violence montrée ou de l'image des relations sexuelles très dégradées", a t-elle ajouté. Avant de conclure : "Je salue le travail de Marie Maurice, qui a enquêté pendant un an et qui montre un aspect qu'on ne voit jamais des sites porno..."