"Il a peur tout le temps" : l'état de santé préoccupant de Devrim, le garçonnet percuté par Pierre Palmade, "marqué" à vie

Cette soirée du 10 février a marqué sa vie : alors qu'il vient de fêter les 40 ans de son papa Yuksel, le petit Devrim, 6 ans, insiste pour raccompagner sa tante, Mila avec ce dernier. Une décision qui va changer leur existence à jamais, puisqu'ils croisent quelques minutes plus tard la route de Pierre Palmade et de ses deux amis. Sous l'influence de drogue le comédien percute la voiture familiale de plein fouet. La jeune femme, qui était enceinte, perd sa petite fille, Yuksel quant à lui, est très gravement blessé.

Tout comme le petit garçon, dont le visage est particulièrement abîmé. Et qui peine désormais à se remettre sur pied, comme son papa, à peine sorti de l'hôpital, l'a confié à Paris Match ce jeudi. "Devrim n'est plus le même. Avant, il aimait bavarder, jouer. Il était hyperactif. Maintenant, il ne veut plus rien faire. Il a peur tout le temps. Il est retourné à l'école depuis quelques semaines, mais il ne participe plus en classe, ne parle plus avec ses camarades", a-t-il confié, conscient que son fils est très marqué par cet épisode.

D'ailleurs, impossible pour eux de l'aborder ensemble : lui aussi traumatisé par ce qui leur est arrivé, le père de famille sent bien que son fils, qui avait témoigné sur BFM TV, refuse de se remémorer cette triste journée, un constat qui lui fait "beaucoup de peine". "Je n'aurais pas pu discuter avec vous devant lui. Quand une personne tente d'aborder le sujet de l'accident, Devrim part directement dans sa chambre et s'enferme. Il veut rester seul. Je n'ai jamais osé en reparler avec lui", explique-t-il en effet. Mais impossible pour la famille, dont les corps sont marqués à vie, de passer à autre chose.

"Je ne veux pas lui faire revivre cette journée. J'aimerais juste qu'il efface cet accident de sa mémoire le plus vite possible. Mais je suis conscient que ça n'arrivera pas. Son visage est marqué de cicatrices indélébiles. Il n'oubliera jamais", conclut-il tristement auprès de nos confrères. Sa femme, qui a tenu bon pendant tous ces mois d'hospitalisations (il a "48 vis dans le corps" et a été opéré sept fois) est quant à elle "effondrée" mais continue de gérer, pour le bien de leurs enfants. Dont un aîné, qui voulait lui aussi accompagner son père ce jour-là mais qui en avait été dissuadé, et un bébé, qui fête son premier anniversaire en ce début juillet... mais qui "n'a pas reconnu son père, absent depuis cinq mois".

Pas question cependant pour Yuksel, "bouleversé" et qui sait que leur vie a définitivement changé, de se laisser abattre : le père de famille est décidé à remonter la pente, pour ses proches. Et va tenter de faire payer celui qu'il considère comme étant responsable de leur situation et qu'il a été très en colère de voir en boite de nuit il y a quelques semaines. Mais la route est encore longue...