
Emmanuel Macron a mis fin le jeudi 5 septembre 2024 à l'impasse politique dans laquelle la France se situait depuis la démission de Gabriel Attal survenue à la mi-juillet. Le chef de l'Etat a décidé de nommer Michel Barnier au poste de Premier ministre.
BFMTV, CNews, LCI et Franceinfo ont bouleversé leurs programmes pour couvrir son arrivée à Matignon. Les autres chaînes de télévision n'ont pas été en reste. A l'image de Quotidien - dont Yann Barthès a bouleversé le contenu pour célébrer un acte historique -, Anne-Elisabeth Lemoine a proposé une émission spéciale de C à vous sur France 5.
Pour commenter et décrypter la nomination de Michel Barnier, l'animatrice, dont le chroniqueur Bertrand Chameroy a été dragué par une star internationale, a notamment reçu Roselyne Bachelot. Cette dernière n'est pas apparue surprise de l'arrivée de la figure des Républicains à Matignon. "Il y a plusieurs jours que le nom de Michel Barnier circule dans certains cercles", a-t-elle d'abord confessé.

"J'ai bu un verre avec Michel Barnier bien avant l'affaire de la dissolution (de l'Assemblée nationale provoquée par Emmanuel Macron après les résultats des élections européennes, ndlr) et de ces nouvelles élections législatives...", a poursuivi l'ancienne ministre de Nicolas Sarkozy. Patrick Cohen l'a alors interrompu : "Donc il boit des verres, c'est une première information !".
L'invitée de C à vous a perdu ses moyens d'avoir été coupée dans son élan par le chroniqueur d'Anne-Elisabeth Lemoine. Après avoir marqué un temps de silence, elle s'est reprise : "C'est ça... Je pense que c'est utile de se réhydrater". Celle qui est devenue chroniqueuse télé a ensuite peiné à trouver ses mots. "Mais euh... Voilà, il me perturbe. Une fois de plus...", a-t-elle fini par confesser à l'animatrice de l'émission phare de France 5.
"Il vous perturbe ! Donc vous preniez un verre avec Michel Barnier bien avant la dissolution...", l'a aidée à reprendre Anne-Elisabeth Lemoine. Ce à quoi Roselyne Bachelot a répondu : "Et je l'avais sentie à l'époque vraiment non pas dans une stratégie de spectateur, mais dans une stratégie d'attente et d'acteur qui se prépare. J'en avais fait l'observation aux personnes qui m'accompagnaient...".