En plus de le regarder chaque samedi soir sur France 2 dans l'émission Quelle Epoque! qu'il co-anime avec Léa Salamé, vous pouvez également écouter Christophe Dechavanne sur des plateformes comme Spotify, Deezer et Apple, à travers son podcast Dechavanne Cherche Copains ! dans lequel il reçoit des invités divers et variés. Le 18 avril dernier, son invitée n'était autre que Roselyne Bachelot, figure de la politique en France. Durant cet entretien, de nombreux sujets ont été abordés, dont la relation tendue entre l'ancienne Ministre de la Santé et des Sports et le chanteur Benjamin Biolay.
"Quand il monte sur la scène, c'est pas l'artiste le plus malheureux du showbizz. Il va pas aux restos du coeur. Il y a eu des gens qui ont vraiment souffert", a-t-elle expliqué à Christophe Dechavanne, en parlant de la pandémie de la Covid-19. Car c'est à partir de l'émergence de cette crise sanitaire que les tensions ont commencé à naître entre les deux personnalités. En effet, Benjamin Biolay avait reproché à Roselyne Bachelot, qui était alors Ministre de la Culture, de ne pas faire grand-chose pour aider les artistes, grandes victimes de cette pandémie.
Un peu absente
"Je trouve que notre ministre de tutelle est un peu absente, sauf pour nous rabrouer quand on dit des bêtises, mais on n'a pas besoin de ministre pour comprendre qu'on dit des conneries...On est tout à fait conscient qu'il y a une pandémie, que c'est catastrophique, qu'il y a 80 000 morts, comme elle l'a rappelé à Pierre Niney. Ce n'était pas l'objet de la démarche de Pierre Niney d'être rabroué. Il expliquait la vie de tous les artistes et de tous les gens qui aiment la culture. Ça fait cent jours, un peu plus, que l'on est au pain sec, ce n'est pas rien. Ça ne mérite pas d'être repris de volée comme ça, à base de chiffres", avait-il notamment déclaré, en s'adressant à la femme politique.
Cette dernière avait rapidement répliqué, en le considérant comme l'un des "artistes les plus friqués", avec "une tartine bien beurrée et des deux côtés." Une réponse cinglante, qui n'était pas passée inaperçue, et qui était donc une manière de faire comprendre au chanteur qu'il n'est pas à plaindre, contrairement à d'autres. Mais face à Christophe Dechavanne, elle a également tenu à nuancer ses propos et reconnaître qu'être artiste en pleine crise sanitaire, cela n'avait rien de simple. "Je sais aussi que lorsque l'on gagne beaucoup d'argent comme Benjamin Biolay, rien ne remplace le contact avec le public", a-t-elle ainsi expliqué, en parlant également de "souffrance" à ce niveau-là pour l'artiste.
Reste désormais à savoir si une réconciliation est éventuellement possible entre eux ou non. Affaire à suivre...