Marion Cotillard a souvent utilisé sa voix et sa notoriété au service d'une cause en particulier : l'environnement. La star de 48 ans et maman de deux enfants avec Guillaume Canet - Marcel, 12 ans, et Louise, 6 ans - est toutefois aussi montrée du doigt pour ses contradictions sur le sujet. En promotion pour son dernier film, Little Girl Blue, sur le plateau de C à vous sur France 5 jeudi 9 novembre, elle est revenue sur cette question délicate.
À l'heure de l'urgence climatique, la star oscarisée sensibilise le public sur la protection de la planète, elle qui vient de lancer la société de production Newtopia qui a pour but de créer des récits ambitieux qui dessinent un monde soutenable et durable. Dans C à vous, Anne-Elisabeth Lemoine a donc demandé à son invitée de réagir sur ce sujet qu'elle connaît bien. Expliquant dans un premier temps vouloir donner des exemples positifs pour aider la Terre, pour contrebalancer le manque d'espoir et l'éco-anxiété, elle en a profité pour admettre ne pas être parfaite en matière d'écologie, assumant continuité une pratique qui fait polémique : les nombreux voyages en avion.
"Oui, il y a des positions à prendre, des choses à changer. Je ne suis pas parfaite. J'ai une partie de ma famille qui habite en Californie, et donc, j'ai décidé de ne pas arrêter d'aller les voir, ou qu'ils viennent me voir ! (...) Au lieu de juger, on peut juste partager des choses, des solutions, des idées, qui font que c'est un tout petit peu plus positif que de montrer du doigt en disant 'Tu fais mal'", a expliqué calmement mais fermement Marion Cotillard. Elle a en effet acquis l'an dernier une grande demeure à Los Angeles, lui servant de pied-à-terre sur le territoire américain, elle qui fait le bonheur d'Hollywood depuis La Môme.
Dans les pages du magazine Marie-Claire, celle qui a été égérie de Dior et est celle de Chanel avait abordé un autre aspect de ses failles écologiques, les vêtements : "J'en consomme, là encore, beaucoup, beaucoup moins qu'avant, mais je dois bien avouer que quand j'achète aujourd'hui un vêtement, c'est plus pour me faire plaisir que par nécessité - tout en me questionnant quand même beaucoup."