"J'ai été désagréablement surpris de..." : Nicolas Sarkozy pointe du doigt des absents aux obsèques de Jean-Pierre Pernaut

Nicolas Sarkozy est sous le feu des projecteurs depuis août dernier. Le 19 de ce mois, l'ancien président de la République a sorti son nouveau livre, Le Temps des combats. Vendu en 40 000 exemplaires en deux semaines selon son éditeur, Fayard, l'ouvrage a de quoi intéresser puisqu'il regorge de nombreuses anecdotes, pour lesquelles l'homme politique n'est pas avare en détails. S'il y parle bien sûr de ses proches, son épouse Carla Bruni, mais aussi leur fille, Giulia, Nicolas Sarkozy évoque aussi les personnalités pour lesquelles il a de l'estime.

Parmi elles, le regretté Jean-Pierre Pernaut. Le 2 mars 2022, Nathalie Marquay faisait l'annonce la plus douloureuse de sa vie : son mari célèbre présentateur du JT de 13H de TF1 est mort à l'âge de 71 ans. Le 9 mars, ses proches étaient donc réunis à l'occasion de ses obsèques, qui se déroulaient à la Basilique Sainte-Clotilde dans le VIIe arrondissement de Paris. Un grand nombre de personnalités venues de divers horizons y était présent, parmi elles, Nicolas Sarkozy. Au cours des pages du livre Le Temps des combats, l'ancien chef d'État se livre sur ce douloureux moment, et notamment un détail qui l'a particulièrement marqué. Il pointe du doigt quelques absents.

Mais où étaient tous ceux qui...

"J'ai voulu par respect pour sa famille, comme pour lui-même, participer à la messe d'enterrement. J'ai été désagréablement surpris de n'y retrouver que peu de responsables politiques, écrit-il. Brigitte Macron représentait son mari, mais où étaient passés tous ceux qui, un jour ou l'autre, avaient demandé à Jean-Pierre Pernaut un reportage, une invitation, un coup de main ? C'est sans doute le lot de la vie, mais ce n'était pas à l'honneur des absents..."

S'il est connu pour être un homme pressé, Nicolas Sarkozy sait se dégager du temps pour les siens et pour ceux qui ont compté. De Jean-Pierre Pernaut, il se souvient ainsi : "La présence de Jean-Pierre Pernaut me rassurait. Je l'appréciais depuis longtemps. Il avait les pieds sur terre, ne s'en laissait pas conter, allait jusqu'au bout de toutes ses interrogations, mais était profondément gentil, bienveillant, droit."