Véronique Sanson a beau avoir la renommée qu'on lui connaît, cela n'empêche pas la musicienne d'être plutôt du genre discrète. Pas friande d'enchaîner les entretiens, elle a cependant accepter celui pas vraiment conformiste des journalistes de Schnock, la fameuse revue des Vieux de 27 à 87 ans. Deux chanceux qui ont été reçus par l'artiste chez elle dans cette maison en bords de Seine, qu'elle habite depuis quarante ans, pour qu'elle leur livre de nombreuses anecdotes et des souvenirs le temps d'une nuit mémorable. Et notamment une anecdote surprenante quant à son utilisation des réseaux sociaux. Suivie par plus de 36 000 followers sur Instagram, Véronique Sanson n'est pas de celles et ceux à poster tous les instants de sa journée. Et pourtant, elle avoue être accro au réseau social et y admet une dégoûtante passion.
Elle se dit "hypnotisée". Celle qui a été dans le début des années 1970 en couple avec Michel Berger, avec qui elle collaborait, avant de décider de tout plaquer pour vivre une idylle outre-Atlantique avec un autre artiste musical, trouve qu'Instagram "c'est vraiment piégeant". "Mais ça m'hypnotise et j'adore les trucs hypnotisants, révèle Véronique Sanson à nos confrères de Schnock. Des vidéos de construction, de travaux, d'animaux..." Puis, elle révèle une dégoûtante manie, non sans honte. "Sur Facebook, et j'ai vraiment honte de le dire, il y a une page où il n'y a que des gens qui s'enlèvent les points noirs. Crac. Pfff. C'est horrible, mais tout le monde regarde ça, affirme l'interprète d'Amoureuse. Il y a des milliers de commentaires ! Ça m'hypnotise."
J'ai vraiment honte de le dire
Véronique Sanson est cash, et impulsive. C'est cette impulsivité qui a d'ailleurs fait la grande tristesse de Michel Berger. Lorsque elle l'a quitté du jour au lendemain sans prévenir pour s'envoler aux États-Unis, elle a pu compter sur une célèbre amie. Puisque sans Nicoletta, elle n'aurait pas pu booker ce billet pour New-York, comme révélé dans On n'est pas couché. "C'est la chanteuse Nicoletta qui vous avance l'argent pour acheter ce billet", a-t-elle fait savoir. [...] Il n'y avait qu'elle qui pouvait faire ça pour moi, je l'ai appelée, je lui ai dit 'il faut que je parte demain ou après-demain' et elle m'a dit 'c'est quand tu veux ma cocotte.'"