C'est le sujet dont se sont emparés tous les médias depuis mercredi 7 juin : le port le l'abaya dans les écoles publiques. Il s'agit d'une robe longue assimilée à une tenue traditionnelle de la religion musulmane. Un reportage BFMTV a rapporté que l'abaya était de plus en plus portée par les jeunes filles en dépit de la loi du 15 mars 2004 visant à interdire le port de vêtements ou de signes religieux à l'école.
En recevant Manuel Bompard, le député La France Insoumise des Bouches-du-Rhône, dans son Face à Face ce jeudi 8 juin, Apolline de Malherbe a cherché à le faire réagir sur la polémique qui enfle. Chose qui a grandement dérangé le principal intéressé qui a pris la question de la journaliste comme "une envie de détourner l'attention sur des sujets sociaux qui sont au coeur de l'actualité", comme la réforme de la retraite. "On cherche à inventer une nouvelle polémique pour s'en prendre aux musulmans", a-t-il estimé.
C'est assez insupportable !
Et pour lui de continuer sur sa lancée, de plus en plus remonté : "L'écho médiatique que vous donnez à ce sujet me paraît totalement disproportionné. Je ne sais pas si vous n'avez pas trouvé de piscine cette année ou de plages pour parler de burkini donc vous avez trouvé les abayas. Les musulmans de ce pays en ont marre de servir de chair à canon médiatique !". L'expression a alors estomaqué la maman de quatre enfants. Mais son invité n'en démordait pas mais qui a tenté de changer de sujet : "Oui, c'est ce que vous faites en permanence ! Je pense que c'est assez insupportable ! Vous voulez qu'on parle des difficultés à l'école ? Parlons des difficultés à l'école !".
Apolline de Malherbe ne comptait toutefois pas se laisser faire et ce fut à son tour de s'agacer. "Ah non non non ! Vous répondez à mes questions ! Là, j'ai une question à laquelle vous ne m'avez pas répondu. Vous m'avez répondu qu'on avait un problème à en parler...", a-t-elle lâché. Une répartie qui a fini de rompre le dialogue entre eux. "Je dis ce que je veux ! Ce n'est pas vous qui allez décider ce que je vais dire !", lui a adressé Manuel Bompard. Ambiance...