Lorsqu'il était au Paris-Saint-Germain, Thomas Meunier était déjà connu pour dire haut et fort ce qu'il pense sur les réseaux sociaux. Mais souvent c'est son humour qui faisait parler de lui. Cette fois-ci, les propos de l'arrière-droit du Borussia Dortmund (Bundesliga) sont loin de donner le sourire. Clivants, ils n'ont pas manqué de diviser sur la Toile et d'être largement commentés. Alors que le conseil des ministres belge vient d'approuver le premier volet de réparation de la loi transgenre, Thomas Meunier a réagi sur Twitter, faisant part de son scepticisme. Interpellé par un professeur des universités, le latéral belge s'explique.
"Le monde part en cacahuètes, et à une belle vitesse", c'est de ce tweet du Diable Rouge que tout est parti. Son commentaire à cette information révélant que l'on pourrait bientôt changer plusieurs fois de sexe et de prénom, n'a pas manqué de mettre le feu aux poudres. Interpellé par le Professeur Fabrizio Bucella, qui dénonce "le mépris pour la différence" de l'ancien joueur du PSG, il a alors expliqué le fond de sa pensée. "Jeunes en quête d'identité qui trouvent dans la transsexualité une pseudo réponse à leur mal-être. C'est la porte ouverte à des abus inconscients qui ne feront que semer encore plus le trouble dans ce qui est censé être un choix de vie. Aucune transphobie. Simple constatation", a-t-il d'abord avancé, en premier point.
On ne choisit pas son orientation sexuelle à la carte
Puis, il continue en conseillant la lecture l'ouvrage La Fabrique de l'enfant transgenre de Masson -Eliacheff. "L'état participe encore une fois de manière passive à la découverte et au développement de ce qui doit être un choix réfléchi. Cette réforme n'aide en rien à combler l'aide psychologique recherchée par les ados", rétorque Thomas Meunier. Il affirme pourvoir débattre "trois heures sur le sujet", visiblement intéressé par la question. "Tout le monde à son avis. J'accepte tout le monde et suis le premier à dénoncer les discriminations mais sur ce coup-ci, le gouvernement fait fausse route. On ne choisit pas son orientation sexuelle à la carte, bordel", assène-t-il. Enfin, il conclut en déclarant : "On boira un Orval ensemble pour discuter du monde..."
Habitué à donner son avis toujours bien tranché, Thomas Meunier a naturellement divisé sur le réseau social et lancé un débat houleux entre ceux qui rejoignent son avis et les autres. Parmi lesquels beaucoup ont accusé le footballeur de 31 ans d'être transphobe. Ce à quoi il répond : "Tu trouveras difficilement plus ouvert que moi. Je pense simplement qu'on ne doit pas atteindre un point de non-retour. Ce sera trop tard pour faire marche arrière quand les abus seront soulignés. C'est un tweet pour mettre en avant la réforme, pas l'orientation sexuelle."