Eric Zemmour, un prénom et un nom difficiles à porter lorsque l'on n'est pas le candidat à la présidentielle mais un coiffeur ! C'est ce que vit son homonyme à Nice, las d'être la cible d'attaques, sur les réseaux sociaux ou même physique puisque son salon a été vandalisé, en raison de la confusion faite avec son patronyme et celui du candidat d'extrême-droite à la présidentielle. Devant la caméra de BFMTV, il a décidé de mettre les points sur le "i" une bonne fois pour toute, légèrement agacé mais aussi avec une pointe d'humour.
Prenant le temps de bien expliquer qui il est - coiffeur ambassadeur pour L'Oréal professionnel, directeur artistique du groupe Pascal Coste - le spécialiste du cheveux remercie Eric Zemmour, l'ancien journaliste, pour avoir fait part de son soutien sur Twitter après que sa devanture a été cassée mais lui demande de l'aider en disant bien qu'il n'a aucun lien de parenté avec lui. C'est alors que le coiffeur expert fait remarquer à Bruce Toussaint à quel point même physiquement, les deux hommes ne se ressemblent pas : "Physiquement, on ne se ressemble pas. Moi, j'ai des cheveux, un peu plus que lui !"
Ce natif d'Aix-en-Provence redevient sérieux pour demander à ce qu'on cesse les attaques ridicules, au moins pour ses franchisés qui pâtissent de la notoriété du leader de Reconquête. Il se souvient avoir rencontré l'essayiste il y a quelque temps à Paris : "Je l'ai rencontré il y a une dizaine d'années quand j'ai installé un de mes fils à Paris, dans un restaurant. Ça avait fait sourire mon fils donc je suis allé le saluer." Mais le lien s'arrête à cela, il ne cessera de le répéter durant l'interview : il ne le connaît pas et n'a pas de lien de famille avec lui, qu'on se le dise !
Depuis le mois d'octobre, quand il avait été interrogé par Nice-Matin, les choses ont visiblement pris de l'ampleur pour ce spécialiste capillaire. A l'époque, quand le compagnon de Sarah Knafo n'était pas officiellement dans la course pour les présidentielles, le coiffeur se plaignait que les médias aient fait croire qu'il vivait un enfer et ne voulait pas changer de nom car c'est le sien et il est devenu une marque déposée. Quatre mois plus tard, la situation s'est compliquée et il aimerait retrouver la sérénité pour pouvoir continuer, comme il le dit, de magnifier la chevelure des femmes.