Le 10 avril 2022, les Français et les Françaises vont voter pour le premier tour des élections présidentielles. En attendant de savoir qui va succéder à Emmanuel Macron, le débat politique s'intensifie plus que jamais dans l'actualité du pays. C'est ainsi que les meetings se succèdent, mais pas forcément dans la sérénité. Ainsi, le candidat Reconquête! Eric Zemmour a voulu faire une démonstration de force face à sa rivale du RN Marine Le Pen, en meeting le même jour à Reims et au-dessus de lui dans les sondages. Un événement marqué notamment par une altercation entre journaliste et militant.
Pendant qu'Eric Zemmour s'est exprimé lors de son meeting le 5 février 2022 à Lille, dans l'assistance, une journaliste reporter d'images de la chaîne privée LCI a indiqué à l'AFP s'être fait "cracher au visage" par un de ses partisans. "Hier, lors d'un meeting d'Éric Zemmour, un militant a craché au visage de l'une de nos journalistes. Cela est inacceptable, et ne doit pas être banalisé. Nous demandons à tous les candidats d'assurer réellement la protection des journalistes qui couvrent leur campagne."
Selon Libération, la scène se serait déroulée au moment où l'ancien journaliste du Figaro et intervenant sur CNews s'est attaqué au coût de l'audiovisuel public dont il veut privatiser les principales chaînes pour mettre fin à leur "propagande immigrationniste, woke et décoloniale".
Cet incident se produit deux mois après un autre qui est survenu lors d'un rassemblement pour soutenir Eric Zemmour. Lors de son discours d'officialisation de campagne présidentielle à Villepinte le 5 décembre, l'équipe de Quotidien avait été expulsée sous les huées de la foule. Par ailleurs, le même jour, des militants de SOS Racisme menant une action qui se voulait "non violente" ont eux été agressés par des participants.
Le lendemain, c'est la socialiste qui lutte pour démentir les sondages Anne Hidalgo qui s'est exprimée à Lille. Soutenue par Martine Aubry, elle s'est rendue à un concours de breakdance dans un espace multiculturel "cauchemar d'Eric Zemmour", après avoir rencontré des femmes afghanes réfugiées dans la grande ville du Nord depuis l'été.