Ce mardi 12 septembre 2023, France 2 diffuse Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part d'Arnaud Viard, qui est une adaptation cinématographique de la dernière nouvelle intitulée Épilogue de l'oeuvre homonyme d'Anna Gavalda. Un long-métrage dans lequel Elsa Zylberstein tient un rôle ! L'occasion de s'intéresser à l'actrice de 54 ans, qui pour rappel avait conquis le public l'année dernière en incarnant Simone Weil dans un film retraçant le parcours de cette héroïne connue de tous.
Et notamment à la manière dont elle fait attention à son corps et son visage. Cela passe par une rigueur quotidienne, comme elle l'expliquait dans les pages de Marie France le 5 juillet dernier : "Forcée par vingt ans de danse classique, je commence ma journée par une séance de sport, je cours, je pratique le Pilates. Ma passion pour mon métier passe par cette discipline et un soin porté à mon image. C'est important de de me présentée maquillée et bien habillée."
Mais Elsa Zylberstein n'a pas non plus l'impression, ni la sensation, de se forcer. Un "respect" de son corps et de son apparence qui se fait "sans excès ni frustration", et qui lui permet une "folie créative".
J'écoute mes désirs sans culpabiliser
Celle qui se laisse de plus en plus tenter par cette idée d'avoir un enfant expliquait dans la foulée être parvenue au fil du temps à prendre davantage confiance en elle : "Dépendante du regard des autres, j'ai mis du temps à me trouver. Aujourd'hui, je suis fière de mon énergie, de ma curiosité, de mon originalité. J'écoute mes désirs sans culpabiliser. La vibration amoureuse me porte, mais je reste indépendante et autonome. Je quitte ma zone de confort et prend des risques."
Un entretien qu'elle concluait avec une jolie citation de la regrettée Natalie Wood, qu'elle a incarnée dans une pièce baptisée Splendour : "On a deux vies. La deuxième commence quand on réalise qu'on en a qu'une." Pour rappel, Elsa Zylberstein s'était fait connaître du grand public en 1991 dans Van Gogh de Maurice Pialat, devenant progressivement une figure familière aux yeux du public.
En particulier après son rôle dans Mina Tannenbaum de Martine Dugowson en 1994, qui lui a valu une troisième nomination aux César (elle a remporté celui de la meilleure actrice dans un second rôle en 2009) et pour lequel elle a reçu le prix Romy-Schneider. Elle a depuis collaboré avec de très grands réalisateurs, comme Jean-Pierre Jeunet,Claude Lelouch et Olivier Dahan. Une belle carrière !