Ce mardi 23 août marque le triste anniversaire des 10 ans de la mort de Jean-Luc Delarue, décédé à l'âge de 48 ans, des suites d'un cancer de l'estomac et du péritoine. Une disparition qui a touché les Français et qui a laissé place à une guerre autour de l'héritage colossal de ce dernier. Dans cette affaire, c'est Elisabeth Bost, la mère de son fils Jean, privée d'héritage, qui s'est sentie lésée. Pire encore, l'ancienne compagne de Jean-Luc Delarue a eu bien du mal à digérer d'être exclue des obsèques et a rapporté le "moment cruel" lorsqu'elle a dû annoncer la terrible nouvelle à son fils.
"Lorsque le père de mon fils est mort, je me suis retrouvée désarmée, avait-elle confié à Télé Star. Que dire à Jean, après lui avoir dit que son père était mort, que son coeur s'était arrêté de battre, qu'il ne le reverrait plus." Et de continuer au sujet du moment où elle a dû lui annoncer. "Dès que je l'ai su moi-même, avait-elle raconté. Il était impossible pour moi de différer. Il se préparait à aller le voir, je ne pouvais pas lui laisser croire que son père était vivant alors qu'il était mort. Et je me souviens que je l'ai regardé une fraction de seconde avant de lui dire les mots que j'avais préparés en me disant : 'Je vais lui briser le coeur.' Et pour une mère, c'est un sentiment terrible et un moment très cruel."
Jean, aujourd'hui âgé de 15 ans, était alors très au moment de la disparition de son père. Avait-il cependant conscience de la maladie qu'il affrontait ? Elisabeth Bost s'était aussi confiée à ce sujet. "Oui, car il est allé plus d'une fois à l'hôpital et à partir de là, on a beaucoup parlé tous les deux. Il voyait son père allongé, qui ne sortait plus, qui changeait physiquement... Il avait non seulement conscience de la maladie mais aussi de la mort éventuelle. Les enfants sentent cela, j'en suis convaincue", avait ainsi déclaré l'ex-chroniqueuse de C8. Si elle avait été exclue des obsèques de Jean-Luc Delarue, son fils n'avait pas souhaité s'y rendre. "J'ai demandé conseil à une pédopsychiatre qui m'a dit : 'Il faut arrêter avec l'injonction du cimetière. Si l'enfant n'en a pas envie, il ne faut pas le forcer. Il faut simplement qu'il sache qu'il peut s'y rendre s'il le souhaite.' Si vous saviez les questions qui m'ont traversé la tête", avait-elle conclu.