Si les amateurs de tennis ont tous rêvé d'un affrontement entre Rafael Nadal et Novak Djokovic cette année à l'Open d'Australie, il n'en sera rien. Quelques jours avant le début de la compétition, le Majorquin s'est blessé, ce qui l'a contraint à abandonner. Victime d'une déchirure musculaire, le maître de la terre battue espère être de retour prochainement et surtout arriver en forme pour Roland-Garros dans quelques mois. En attendant, il laisse à son rival de toujours un boulevard pour accentuer encore son avance au nombre de succès dans les tournois du Grand Chelem.
Vainqueur à 10 reprises de l'Open d'Australie, Novak Djokovic s'avance cette année encore comme le grandissime favori et hormis un excellent Carlos Alcaraz ou Daniil Medvedev, il semble écrit que le Serbe de 36 ans remporte son 25ème tournoi du Grand Chelem à Melbourne cette année. Pour l'heure, le mari de la belle Jelena Djokovic a plutôt assuré ses deux premiers matchs avec des victoires en 4 sets, mais lors de sa rencontre du second tour face à Alexei Popyrin, tennisman australien et donc soutenu par une partie du public, le grand copain de Teddy Riner a perdu ses nerfs.
Tout se passe dans le cinquième jeu du dernier set, alors que les deux joueurs sont encore à 2 jeux partout. Visiblement, les paroles d'un spectateur en tribune n'ont pas du tout plu au Serbe, qui s'est alors retourné vers ce dernier et lui a lancé : "Descends et viens me le dire en face !" Une petite séquence plutôt rare pour le champion, connu pour être plutôt calme durant ses matchs, notamment pendant les moments cruciaux.
Celui qui s'est fait atomiser par deux célèbres journalistes français après sa victoire contre Alcaraz il y a quelques mois de ça, a tenu à revenir sur cet incident après la rencontre. "Il y a beaucoup de choses qui ont été dites sur le terrain, en particulier de ce côté-là des tribunes. J'ai toléré la majeure partie du match, mais à un moment donné, j'en ai eu assez et je lui ai demandé s'il voulait descendre et me le dire en face", précise Novak Djokovic en conférence de presse, avant de conclure : "Lorsque vous confrontez quelqu'un... Malheureusement pour lui, il n'a pas eu le courage de descendre. C'est ce que je lui demandais. Si vous avez du courage, si vous êtes un homme si dur, un dur à cuire, venez me le dire en face et discutons-en. Il s'est excusé de loin et c'est tout ce qu'il y a à dire."