A quelques jours de la sortie le 2 avril de l'album de la bande originale, qui a dévoilé six de ses morceaux dans un long medley riche en images de travail (à découvrir dans notre player) publié dernièrement et s'annonce particulièrement soignée et efficace, la comédie musicale 1789, Les Amants de la Bastille passait lundi soir sur la scène de l'Olympia son premier test grandeur nature. L'occasion de découvrir en costumes d'époque les protagonistes de cette nouvelle fresque produite par le tandem Dove Attia-Albert Cohen, attendue au Palais des Sports de Paris à la rentrée de septembre 2012, puis en tournée. Avec un succès similaire à celui de Mozart, l'opéra rock ?
Rod Janois, charismatique et magnétique dans l'habit de l'écrivain romantique Camille Desmoulins, Mathieu Carnot, ténébreux apollon qui incarne un Lazare animé d'un désir de vengeance et frappé par l'amour, Camille Lou, la douce Olympe, gouvernante de Marie-Antoinette (Roxane Le Texier) qui ravit son coeur, Nathalia, qui a intégré la distribution en tant que Solène via YouTube, ou encore Sébastien Agius, lauréat de la première saison de X Factor en France, qui campe avec beaucoup d'énergie Jean-Sylvain Bailly, maire de Paris après la prise de la Bastille : ils étaient tous à l'Olympia, quatre mois après la présentation officielle de la troupe au VIP Room, pour donner un avant-goût de ce que sera le spectacle musical événement, mis en scène par Giuliano Peparini (ancien disciple de Roland Petit au Ballet national de Marseille dans les années 90, collaborateur de Franco Dragone et du Cirque du Soleil, qui travailla dernièrement sur l'adaptation à l'écran d'Oscar et la Dame rose et sur Au-delà des murs, spectacle musical de Catherine Lara). Mikelangelo Loconte, le Mozart de l'opéra rock, Laurie Cholewa ou encore Alexia Laroche-Joubert figuraient parmi les invités du showcase.
Avant de les découvrir en chair et en os, on avait déjà eu l'occasion de les voir dans la peau et l'habit de leurs personnages grâce aux deux clips accompagnant les deux premiers extraits de la bande originale : Ça ira mon amour et Pour la peine. Une partition que Dove Attia, parolier avec son complice Vincent Baguian, a concoctée avec sa garde musicale rapprochée : Jean-Pierre Pilot, Olivier Schultheis, William Rousseau et... Rod Janois, qui sort de l'ombre pour 1789 après avoir oeuvré sur Le Roi Soleil et Mozart, l'opéra rock, et s'illustrait récemment en première partie des dates de Louis Bertignac.
A noter que la troupe sera chaque jeudi, à compter de ce jeudi 22 mars, en twitcam sur le Twitter officiel du spectacle pour répondre aux questions des internautes.
G.J.