Deux nouvelles plaintes pour des faits de viols et d'agressions sexuelles ont été déposées contre Cauet, vient de révéler une source proche du dossier à l'AFP, confirmant une information du Figaro. L'enquête a été confiée à la brigade de protection des mineurs de la direction régionale de la police judiciaire (DRPJ), l'une des plaignantes étant mineure au moment d'une partie des faits dénoncés, a précisé le parquet. Ainsi, Cauet, qui est jusqu'à nouvel ordre absent de NRJ, est désormais visé par trois plaintes pour viols et agression sexuelle : "Le parquet de Paris est saisi, à ce jour, de trois plaintes déposées à l'encontre de l'animateur radio Monsieur Cauet, dont deux initialement traitées par le parquet de Bourg-en-Bresse, visant des faits de viol et d'agression sexuelle." L'un des avocats de Cauet s'est exprimé à la télévision sur BFMTV.
Pour rappel, une première plainte avait été déposée contre l'animateur le 18 novembre, par une jeune femme de 25 prénommée Julie. Elle avait expliqué pour L'Obs que les faits s'étaient produits en 2014, alors qu'elle était mineure, puis en 2022 dans un parking. Elle avait ensuite témoigné sur BFMTV, puis dans Touche pas à mon poste.
L'entourage de Cauet a rapidement réagi. Gilles Verdez a recueilli et révélé le témoignage de Nathalie, la compagne de l'animateur, dans TPMP, et les avocats de Cauet ont déposé plusieurs plaintes pour répondre à ces accusations. La première, dès le 17 octobre, pour harcèlement moral et diffamation, et la dernière pour "tentative d'extorsion de fonds en bande organisée, dénonciation calomnieuse, faux et usages contre personnes non dénommées".
Ce mardi, l'un d'entre eux, Maître Simon Clemenceau, a expliqué en direct sur BFMTV que Cauet "conteste totalement" ces accusations, qu'il juge "fausses". Il a également relevé les "multiples incohérences dans les trois prises de parole de la plaignante (Julie), sur différentes émissions, sur Internet, sur YouTube, sur les réseaux sociaux avec de multiples contradictions".
Sur le plateau de BFMTV lors de l'émission de Maxime Switek 22h Max ce 28 novembre, maître Xavier Autain a donné des précisions sur la situation. Il explique que la défense de leur client savait qu'il y aurait d'autres plaintes, avec les mêmes incohérences que dans les premières : "Cela ne correspond pas dans le temps, ni dans le mode opératoire, sur les faits, les dates. Nous nous avons des éléments concrets remis à la justice. (...) On savait que d'autres fausses plaintes allaient arriver." Selon lui, il s'agit d'une calomnie orchestrée et qui est montée en puissance. L'avocat, qui n'a pas eu accès aux nouvelles plaintes pour l'heure, ne souhaite pas donner de détails sur les éléments pour ne pas entraver le travail judiciaire.
Concernant l'état d'esprit de Sébastien Cauet, qui s'est retiré de l'antenne de NRJ d'un commun accord pour encaisser le coup de ses accusations graves de crime, il est incrédule : "On a compris que ça n'allait pas s'arrêter là." Sur les réseaux sociaux, il semble vouloir montrer une certaine sérénité et qu'il est encore débout. "Le temps judiciaire n'est pas celui de la vraie vie, il faut que la vie reprenne ses droits", ajoute-t-il. Enfin, quant à une confrontation du présentateur avec sa ou ses plaignantes, l'avocat explique ne pas en avoir parlé encore avec son client mais cela semble indispensable pour lui car il est autant mis en cause qu'accusateur.
Sébastien Cauet reste présumé innocent des faits qui lui sont reprochés jusqu'à la clôture de ce dossier.
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