Affaire Jegou-Auradou : un personnage clé conteste l'interprétation du rapport médico-légal et dénonce une "fake news totale"

Depuis plusieurs jours maintenant, la vie d'Oscar Jegou et Hugo Auradou a pris un tournant qu'ils n'attendaient certainement pas. Après avoir tous les deux réussis une saison très encourageante avec leurs clubs, respectivement La Rochelle et Pau, ils ont été sélectionnés par Fabien Galthié pour participer à la tournée d'été du XV de France. Trois matchs se sont déroulés en Amérique du Sud, dont le premier à Mendoza. C'est là que les deux Français se trouvent actuellement et où ils sont accusés par une femme de 39 ans d'agression sexuelle.

Après avoir été mis en examen pour viol aggravé en Argentine Oscar Jégou et Hugo Auradou ont vu la justice leur accorder le placement en détention provisoire. Ils se trouvent actuellement dans une maison à Mendoza, qu'ils ne peuvent pas quitter et c'est de là qu'ils préparent leur défense. Bonne nouvelle, ils vont pouvoir compter sur le soutien de Fabien Galthié, qui s'apprête à revenir en Argentine pour les rencontrer et leur assurer du soutien du XV de France tout au long d'une procédure qui s'annonce assez longue. Les deux sportifs possèdent plusieurs avocats, dont un Français et pas des moindres puisqu'il s'agit d'Antoine Vey, ancien associé d'Éric Dupond-Moretti, qui va défendre leurs intérêts dans cette affaire.

Ce 22 juillet, l'avocat de 40 ans était l'invité de RMC et il en a profité pour revenir sur un point important des derniers jours, à savoir le rapport médico-légal de la plaignante dont les résultats ont fuité. Ce dernier indiquerait la présence d'une "quinzaine de blessures" sur le corps de la plaignante, ainsi que "plusieurs éraflures au niveau de l'omoplate". Me Antoine Vey, parle de "fake news totale" concernant ces informations et il n'a pas hésité à égratigner son confrère argentin. "L'avocat de la plaignante diffuse des informations qui sont complètement extrapolées et décontextualisées", a-t-il assuré au micro de RMC, avant d'entrer dans les détails : "Certaines sont des microlésions, il y en a quatorze. Mais elle (l'experte en charge du rapport, ndlr) ne dit jamais que ça peut être causé par un coup (...) Il n'y a pas de lésions dans les parties intimes."

Oscar Jégou et Hugo Auradou restent présumés innocents des faits qui leur sont reprochés jusqu'à clôture du dossier par la justice.