Affaire Tous ensemble - Marc-Emmanuel, très affecté : ''J'ai été meurtri...''

Après une semaine difficile, Marc-Emmanuel Dufour, animateur de l'émission de TF1 Tous ensemble, est venu faire le point sur la polémique dont il a fait l'objet dans Le Grand Direct des médias sur Europe 1, ce vendredi 27 février.

Toujours affecté par les attaques qui ont frappé l'émission, l'animateur, vecteur de solidarité et porteur d'un formidable élan d'espoir entre les citoyens, s'indigne contre la presse qui a relayé les informations du Courrier de l'Ouest sans les vérifier : "Le mal a été fait, l'article a été relayé. J'ai été meurtri parce que je me suis dit : 'Elle est où, la justice ?' Sans me lancer des fleurs, je suis quelqu'un de tellement généreux !", s'étonne-t-il encore.

"Cette émission donne un sens à ma vie. (...) On ouvre des discussions à la maison sur les valeurs. On est dans un monde où il n'y a plus de valeurs, où on est capable du pire...", poursuit cet ex-intermittent du spectacle.

Et quand on l'interroge sur son avenir dans le cas où TF1 viendrait à déprogrammer Tous ensemble, émission dont les audiences sont pourtant au top, il assure : "J'ai jamais rien calculé dans ma vie. J'espère pouvoir continuer. Si ça s'arrête, je ne sais pas ce que je ferai : je vis dans l'instant présent."

Petit rappel des faits de ces derniers jours : l'émission à dû faire faire face à plusieurs plaintes de diverses familles à propos de la qualité des travaux et de manipulations des équipes de production, ainsi qu'au témoignage d'une mère de famille qui dénonçait une mise en scène. Lors de son passage dans l'émission Touche pas à mon poste sur D8, où il était venu s'expliquer en début de semaine, Marc-Emmanuel Dufour est apparu très ému... Puis, 48 heures plus tard, coup de théâtre : Le Courrier de l'Ouest publie un erratum. Gérard Curé, directeur départemental de la parution, y présente personnellement ses excuses : "Ce récit du chantier que Tous ensemble mené à Argenton-l'Église pendant plus de trois semaines ne correspond pas à la réalité. Nous présentons donc nos excuses pour cette information erronée."

Joachim Ohnona