Son interview sans concession pour le quotidien autrichien Die Presse a fait couler beaucoup d'encre. Trop, au goût d'Alain-Fabien Delon qui a décidé de revenir dans les colonnes du magazine Gala sur ses paroles. Le fils de l'icône du cinéma et de l'ancien mannequin néerlandais Rosalie Van Breemen dément avoir tenu les propos particulièrement virulents qu'on lui a prêtés à propos de son père.
Le comédien de 23 ans révélé sur le grand écran en 2013 dans Les Rencontres d'après minuit est très en colère. Il est furieux qu'on ait "déformé" ce qu'il a pu dire sur son père, regrettant que les articles qui ont suivi aient abîmé tout les efforts qu'il a fournis pour améliorer sa réputation et offrir l'image d'un garçon plus mature et serein. Il explique n'avoir jamais critiqué son père, ni dit qu'il était jaloux de lui : "J'ai ajouté que je remerciais mon père de m'avoir parfois mené la vie dure car, aujourd'hui, j'en ressors renforcé. (...) J'insiste sur le fait que j'ai bien répété que tout se passait bien entre nous." Avec son frère aîné Anthony Delon et leur papa, ils forment un trio de "fortes têtes", avec des caractères bien trempés, mais cela s'arrête là.
La famille Delon est "en très bons termes" et le petit frère d'Anouchka Delon annonce même qu'ils sont en train "de préparer un projet, qui doit rester secret pour le moment, pour honorer le travail" du monstre sacré du cinéma ces cinquante dernières années : "Je trouve ça lamentable que l'on essaie de le plomber en essayant de faire croire que mon père et moi sommes encore en froid." Selon ce "fils de", la déformation de ses propos – il aurait aussi dit "mon père rend les gens fous" – ne sert qu'à faire vendre du papier et enflammer les réseaux sociaux. Cela aurait pu avoir des conséquences graves sur ses relations familiales et l'a forcé à téléphoner à chacun de ses proches pour "rétablir la vérité". Avec sa réputation sulfureuse et les tensions entre le père et le fils étalées ça et là dans les médias ces dernières années, il n'a pas été épargné, alors qu'il aurait voulu qu'on ne s'intéresse qu'au film qu'il prépare avec Isabelle Huppert sous la direction d'Eva Ionesco, Une jeunesse dorée.
Retrouvez l'intégralité de l'interview dans le magazine Gala du 29 novembre 2017