Alain Delon lors de l'enregistrement du film Vivement dimanche le 5 septembre 2012© BestImage
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Les relations entre Alain Delon et son fils Alain-Fabien Delon ont pris la tournure d'une feuilleton mélodramatique. Le nouveau rebondissement en date est la lettre ouverte que le monstre sacré du cinéma a transmis au quotidien suisse La Tribune de Genève. Sa réaction fait suite à la consternation qu'il a ressentie en lisant, tout d'abord, l'interview de son fils dans l'édition italienne de Vanity Fair, puis pour le magazine Public et enfin - et surtout - dans L'Illustré, revue suisse d'actualité.
Le choc d'Alain Delon est le fruit des relations tumultueuses entre le père et son fils, qu'il a eu avec Rosalie van Breemen. Avec cet ancien top model, présentatrice de télévision et journaliste néerlandaise, il a également eu une fille, Anouchka, avec laquelle les liens sont nettement plus sereins. Alain-Fabien Delon, dont son père avait obtenu la garde en 2010, est apparu dans les médias après un coup de feu accidentel en juin 2011, l'acteur avait d'ailleurs été entendu dans cette affaire.
Viendront ensuite l'interview d'Alain-Fabien, en couverture de VSD, clamant "pardon papa" et ses envies de cinéma puisqu'il fait partie d'une "comédie érotique" avec Eric Cantona. La situation semblait apaisée, jusqu'à l'entretien pour le Vanity Fair italien, dans laquelle le jeune homme dit qu'il pourrait se suicider, avoir été abandonné par son père et que ce dernier était violent. Des propos qu'il a ensuite démentis, déclarant qu'ils ont été déformés. Ses confessions et sa déclaration d'amour dans L'Illustré ne feront qu'accentuer la colère de Delon père, mais celui-ci conservera la force de lui témoigner sa tendresse en finissant sa lettre ouverte.
S'adressant au rédacteur en chef de L'Illustré, Alain Delon, 77 ans, a décidé de prendre la parole pour présenter sa version des faits, sa vérité comme il l'avait déjà fait dans Le Parisien, puisqu'il s'est senti attaqué par les propos de son fils, Alain-Fabien, 18 ans. Dans le viseur des médias depuis les débuts de sa carrière, il y a près de soixante années, il sait qu'il est souvent victime de ce qu'il appelle "des infamies médiatiques". Ce que représente pour le papier de L'Illustré, "dont le support journalistique se voudrait être les confidences recueillies auprès de mon fils Alain-Fabien", explique-t-il. Il s'indigne que personne n'ait cru bon "de =interpeller pour préserver l'élémentaire garantie de la contradiction".
Selon Alain Delon, son fils est "égaré, en mal de références", et ses propos "sont suffisamment dépourvus de toute texture", ajoutant que les publier "fleure bon le parfum du déchet d'agence ou du brouillon de salle de rédaction". Depuis cette interview, il ne tient plus en estime L'Illustré : "Si votre mission était d'épancher au peuple suisse qu'être le fils d'Alain Delon équivaut au chemin de croix et au calvaire, vous retiendrez qu'à cause de vous et de vos pareils, être le père du fils d'Alain Delon ne vaut guère mieux". Déçu, dégoûté, il se met à penser que sa décision de s'installer en Suisse en 1983 "pour concourir dans [sa] modeste mesure à ses activités économiques et culturelles" et pour "changer d'horizon et de niveau de pensée" se résume finalement à "sortir de la fange pour plonger dans la fosse septique".
Le choc d'Alain Delon est le fruit des relations tumultueuses entre le père et son fils, qu'il a eu avec Rosalie van Breemen. Avec cet ancien top model, présentatrice de télévision et journaliste néerlandaise, il a également eu une fille, Anouchka, avec laquelle les liens sont nettement plus sereins. Alain-Fabien Delon, dont son père avait obtenu la garde en 2010, est apparu dans les médias après un coup de feu accidentel en juin 2011, l'acteur avait d'ailleurs été entendu dans cette affaire.
Viendront ensuite l'interview d'Alain-Fabien, en couverture de VSD, clamant "pardon papa" et ses envies de cinéma puisqu'il fait partie d'une "comédie érotique" avec Eric Cantona. La situation semblait apaisée, jusqu'à l'entretien pour le Vanity Fair italien, dans laquelle le jeune homme dit qu'il pourrait se suicider, avoir été abandonné par son père et que ce dernier était violent. Des propos qu'il a ensuite démentis, déclarant qu'ils ont été déformés. Ses confessions et sa déclaration d'amour dans L'Illustré ne feront qu'accentuer la colère de Delon père, mais celui-ci conservera la force de lui témoigner sa tendresse en finissant sa lettre ouverte.
S'adressant au rédacteur en chef de L'Illustré, Alain Delon, 77 ans, a décidé de prendre la parole pour présenter sa version des faits, sa vérité comme il l'avait déjà fait dans Le Parisien, puisqu'il s'est senti attaqué par les propos de son fils, Alain-Fabien, 18 ans. Dans le viseur des médias depuis les débuts de sa carrière, il y a près de soixante années, il sait qu'il est souvent victime de ce qu'il appelle "des infamies médiatiques". Ce que représente pour le papier de L'Illustré, "dont le support journalistique se voudrait être les confidences recueillies auprès de mon fils Alain-Fabien", explique-t-il. Il s'indigne que personne n'ait cru bon "de =interpeller pour préserver l'élémentaire garantie de la contradiction".
Selon Alain Delon, son fils est "égaré, en mal de références", et ses propos "sont suffisamment dépourvus de toute texture", ajoutant que les publier "fleure bon le parfum du déchet d'agence ou du brouillon de salle de rédaction". Depuis cette interview, il ne tient plus en estime L'Illustré : "Si votre mission était d'épancher au peuple suisse qu'être le fils d'Alain Delon équivaut au chemin de croix et au calvaire, vous retiendrez qu'à cause de vous et de vos pareils, être le père du fils d'Alain Delon ne vaut guère mieux". Déçu, dégoûté, il se met à penser que sa décision de s'installer en Suisse en 1983 "pour concourir dans [sa] modeste mesure à ses activités économiques et culturelles" et pour "changer d'horizon et de niveau de pensée" se résume finalement à "sortir de la fange pour plonger dans la fosse septique".
Sa lettre ouverte se termine par des mots pour son fils Alain-Fabien, lui offrant la tendresse qu'un "père se doit d'avoir pour son enfant" : "Il ne connaîtra, lui, ni l'adversité, ni les ornières, ni les ronces aux travers desquels il m'a fallu, à 15 ans déjà, commencer à tailler ma propre route. Je forme le voeu que l'amour que je lui porte lui rende le destin plus léger, plus serein, et qu'il se sente conforté par l'existence d'un cadre familial de vie que j'ai toujours idéalisé sans le rencontrer."