Albert et Charlene, à Durban, ajoutent un peu de paradis à l'ADN de leur mariage

Aux yeux du grand public, qui avait les yeux rivés sur le Rocher le week-end dernier, c'est sur un pas de danse symbolisant l'ouverture du bal de leur dîner nuptial que le prince Albert et la princesse Charlene de Monaco ont disparu, just married.

Le couple a quitté ses tenues d'apparat mais a ressurgi en toute élégance à Durban pour sa première sorti en couple marié, comme prévu, où le souverain monégasque doit notamment prendre part à la réunion du Comité International Olympique, dont il est membre depuis 1985. Le rassemblement du CIO avait été décalé en raison du mariage princier et doit dans les heures à venir accoucher de la délibération quant à l'attribution des J.O. d'hiver 2018 à l'une des trois villes candidates - Munich, Annecy ou Pyeongchang, qui tiendrait la corde. Le prince Albert est attendu à la cérémonie d'annonce du verdict, qui se tient dans la cité au bord de l'Océan Indien.

Tandis qu'on s'intéresse aux suites du scandale venu perturber la noce et portant sur la reconnaissance en gestation (tests ADN en cours ?) d'une nouvelle paternité illégitime d'Albert de Monaco, le prince et son épouse ont offert un visage détendu à leur arrivée, mardi, à l'aéroport international King Shaka de Durban. Accueillis par le Dr. Zweli Mkhize, chef du gouvernement de la province de KwaZulu-Natal, et sa femme May, ainsi que par le maire d'EThekwini (l'agglomération incluant Durban), James Nxumalo, les jeunes mariés ont rapidement été conduits à l'Oyster Box, le fantastique palace littoral choisi par le prince pour cette lune de miel dans le pays d'origine de la princesse Charlene.

Un paradis pour (ré)conforter Charlene

Après avoir offert à la nouvelle princesse du Rocher une union fastueuse d'un coût estimé à 55 millions d'euros (concerts de giga-stars, feu d'artifice grandiose, 450 convives au dîner concocté par Alain Ducasse : la note grimpe vite !), c'est en l'installant dans ce cinq étoiles et dans une suite de 450 m² à un peu plus de 5 000 euros la nuit, avec le décor absolument paradisiaque des flots turquoise de l'Océan Indien pour spectacle, que le prince espère calmer le jeu - ou persuader sa jeune épouse de 33 ans de ne pas s'enfuir à nouveau, comme le formulent crânement certains médias.

Les lieux avaient bien évidemment verrouillées par les forces de l'ordre et en partie privatisés par la direction (le responsable de la communication de l'établissement a indiqué que le couple avait demandé qu'on ne tolère pas la présence des médias), et un petit cadeau de bienvenue les attendait : un portrait à leur effigie accompagné du drapeau de la Principauté. Après un déjeuner en toute tranquillité, Albert et Charlene se sont rendus au palais des congrès Inkosi Albert Luthuli pour la réunion du CIO, à laquelle ils ont été accueillis par le président sud-africain Jacob Zuma, lequel leur avait adressé ses voeux en amont de leur mariage. Zuma le polygame en a profité pour glisser une petite blague, demandant au prince de payer l'ibolo (une taxe dont un homme s'acquitte auprès de la famille de sa fiancée pour l'épouser, selon la coutume) : "Nous attendons que le prince Albert offre des vaches pour son épouse." Les deux hommes et Charlene se retrouvaient ce mercredi et devaient déjeuner ensemble à la résidence présidentielle, quelques heures avant qu'Albert donne, en l'honneur de son mariage, un grand cocktail dans la soirée.

Les jeunes mariés doivent profiter de leur présence en Afrique du Sud pour célébrer jeudi leur mariage avec 400 convives, dont les proches de Charlene qui n'avaient pas fait le déplacement à Monaco. Avec l'espoir que ce regain de liesse ne soit pas battu en brèche par les résultats de tests ADN possiblement en cours... Selon le Daily Mail, une expertise serait effectivement en cours pour établir ou infirmer la paternité du prince monégasque concernant un troisième enfant illégitime, lui qui est déjà le père avéré de Jazmin Grace Rotolo, 18 ans, et Alexandre Coste, 6 ans. Peu de chances, selon cette même source, pour que les résultats soient publiés durant le séjour du couple à Durban, de crainte que... la princesse refuse de monter dans l'avion du retour ! "Je suis tellement dépité que les gens croient une telle ineptie", déplore Michael Wittstock, le père de la mariée, qu'on avait vu très ému lors de la cérémonie religieuse en la cour d'honneur du palais princier...