Alexandra Lamy lors de l'avant-première du film J'enrage de son absence à l'UGC des Halles le 25 octobre 2012© BestImage
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L'étiquette de girl next door a collé à la peau d'Alexandra Lamy pour une raison simple nommée Un gars/Une fille. Une série qui lui a permis de rencontrer l'homme de sa vie, Jean Dujardin, et qui lui a ouvert les portes de la célébrités, tout en la cataloguant dans la case comédie. L'actrice, second rôle ravissant de la course aux Oscars de son mari l'Artist, revient au premier plan et pas dans le registre comique : un drame intime réalisé par Sandrine Bonnaire, au titre qui résonne comme un cri, J'enrage de son absence. La belle Lamy a assuré une nouvelle avant-première à Paris le 25 octobre.
Ce n'est pas le premier rôle "dramatique" d'Alexandra Lamy, d'autres avant Sandrine Bonnaire avaient déjà perçu en elle la capacité à s'éloigner de l'image de la copine sympathique. François Ozon, pour le film Ricky, ou Emmanuelle Bercot dans le segment des Infidèles qu'elle a réalisé. Ce n'est pas facile de sortir des cases dans lesquelles on est mis, mais certains réalisateurs sont prêts à se laisser surprendre : "Je trouve dommage qu'on n'organise pas plus de castings pour les gros films... Qu'on ne vous laisse même pas essayer", dit-elle dans le magazine Première, à la différence des Etats-Unis où même les énormes stars passent encore des essais.
Sandrine Bonnaire fait partie de celles et ceux qui osent révéler ses autres facettes d'actrices, mais Alexandra Lamy, qu'elle fasse des drames ou des comédies, ne perd rien de son capital sympathie lié à Un gars/Une fille : "Lors de la tournée province pour Ricky, j'ai rencontré beaucoup de femmes qui me disaient se retrouver dans le personnage. Elles s'identifient facilement à moi car la série a créé une vraie proximité. Je suis un peu la meilleure amie de toutes les nanas."
Populaire, Alexandra Lamy se veut aussi très exigeante sur son travail. Pour Ricky, elle s'était imposée face au réalisateur François Ozon qui voulait la filmer en larmes et lui a alors mal parlé en début de journée, comme pour la faire pleurer devant la caméra : "Si c'est ça, je n'aurai pas fait mon boulot, ton rôle est de me diriger, pas de me mettre dans cet état-là. Sinon, notre profession n'a plus aucun sens, ça sous-entend que tout le monde peut le faire," explique-t-elle à Première.
Son talent, elle l'utilisera dans J'enrage de son absence, où elle joue dans une histoire inspirée du vécu de Sandrine Bonnaire et donne la réplique à William Hurt, ex-compagnon de la réalisatrice et père de leur fille Jeanne. Ce long métrage raconte les retrouvailles de Mado avec Jacques, après dix ans d'absence et le deuil d'un enfant. Alors que Mado a refait sa vie et eu un autre enfant, Jacques en paraît incapable et lorsqu'il rencontre son fils, c'est un choc.
J'enrage de son absence, en salles le 31 octobre
Ce n'est pas le premier rôle "dramatique" d'Alexandra Lamy, d'autres avant Sandrine Bonnaire avaient déjà perçu en elle la capacité à s'éloigner de l'image de la copine sympathique. François Ozon, pour le film Ricky, ou Emmanuelle Bercot dans le segment des Infidèles qu'elle a réalisé. Ce n'est pas facile de sortir des cases dans lesquelles on est mis, mais certains réalisateurs sont prêts à se laisser surprendre : "Je trouve dommage qu'on n'organise pas plus de castings pour les gros films... Qu'on ne vous laisse même pas essayer", dit-elle dans le magazine Première, à la différence des Etats-Unis où même les énormes stars passent encore des essais.
Sandrine Bonnaire fait partie de celles et ceux qui osent révéler ses autres facettes d'actrices, mais Alexandra Lamy, qu'elle fasse des drames ou des comédies, ne perd rien de son capital sympathie lié à Un gars/Une fille : "Lors de la tournée province pour Ricky, j'ai rencontré beaucoup de femmes qui me disaient se retrouver dans le personnage. Elles s'identifient facilement à moi car la série a créé une vraie proximité. Je suis un peu la meilleure amie de toutes les nanas."
Populaire, Alexandra Lamy se veut aussi très exigeante sur son travail. Pour Ricky, elle s'était imposée face au réalisateur François Ozon qui voulait la filmer en larmes et lui a alors mal parlé en début de journée, comme pour la faire pleurer devant la caméra : "Si c'est ça, je n'aurai pas fait mon boulot, ton rôle est de me diriger, pas de me mettre dans cet état-là. Sinon, notre profession n'a plus aucun sens, ça sous-entend que tout le monde peut le faire," explique-t-elle à Première.
Son talent, elle l'utilisera dans J'enrage de son absence, où elle joue dans une histoire inspirée du vécu de Sandrine Bonnaire et donne la réplique à William Hurt, ex-compagnon de la réalisatrice et père de leur fille Jeanne. Ce long métrage raconte les retrouvailles de Mado avec Jacques, après dix ans d'absence et le deuil d'un enfant. Alors que Mado a refait sa vie et eu un autre enfant, Jacques en paraît incapable et lorsqu'il rencontre son fils, c'est un choc.
J'enrage de son absence, en salles le 31 octobre