La popularité d'Alexandra Lamy s'explique par son talent, ses choix de rôles qui résonnent en de nombreuses femmes mais également à son charisme bienveillant qui éclate encore une fois dans son nouveau film, L'Embarras du choix. Son entretien pour le magazine Psychologies dont elle fait la couverture nous rappelle, si besoin était, à quel point cette actrice pourrait être une amie, car ce qu'elle vit, sur les écrans ou dans son quotidien, nous la rend encore plus sympathique et sincère.
Exit l'éternel sujet de Jean Dujardin, dont elle a divorcé il y a près de quatre ans, même si leur rupture a provoqué beaucoup d'émotions auprès de ceux qui adoraient tant Chouchou et Loulou d'Un gars, une fille. La priorité d'Alexandra Lamy est sa fille unique, Chloé Jouannet, qui fêtera ses 20 ans cette année. Actrice remarquée dans Avis de Mistral, installée à Londres avec sa maman, elle fait sensation sur Instagram. Grâce à ses clichés drôles mais aussi parfois sexy. Qu'en penses sa maman ? "On surveille de près, moi et ma soeur [Audrey Lamy, dont elle est particulièrement proche]. On n'hésite pas à lui dire : 'ça, tu ne peux pas laisser, c'est trop osé.' Elle nous rétorque : 'oui mais si on ne peut pas mettre de jupe courte sans avoir peur des réactions des hommes, on n'est plus libres alors !' Ce à quoi je réponds qu'elle n'a pas tort : moi aussi j'aimerais un monde où les femmes peuvent montrer ce qu'elles veulent sans craindre pour leur vie ou leur réputation, mais ce n'est pas celui dans lequel on vit. Donc il faut faire attention."
Alexandra Lamy est prudente, mais elle offre aussi un regard amusé sur cette génération accro aux réseaux sociaux, où les jeunes se motivent pour faire leurs photos ultra cool puis, une fois le cliché posté, replongent dans l'ennui. "Du coup, je leur dis : 'Refaites une photo Instagram !'" Une maman très complice qui garde donc la distance nécessaire, contrairement à ce qu'on pourrait croire en les voyant si proches : "Vous savez, sur Instagram, on montre le meilleur, mais on a eu nos moments de crises, surtout quand elle était ado, comme dans toute famille. Comment voulez-vous gérer ces périodes si vous buvez des coups ensemble le soir ? Aujourd'hui, elle a 19 ans, on peut se permettre de partager une soirée au resto de temps en temps et de trinquer, mais ça ne veut pas dire que tout est permis."
Retrouvez l'intégralité de l'interview dans le magazine Psychologies du mois de février 2017