

Dans les rues de Paris pourtant déjà bien éclairées, Amanda Sthers répand sans mal son charisme. L'écrivain est présent pour une belle raison : elle est marraine de l'association des Toiles enchantées et cette organisation est soutenue par le comité de la rue du Faubourg Saint-Honoré qui a organisé le 26 novembre le "Winter Time", à savoir les illuminations de ce passage prestigieux et le lancement de sa tombola caritative. Purepeople a eu le plaisir de recueillir les mots de la talentueuse artiste au cours d'un cocktail chic au Bristol.
Cette année, face aux attaques qui ont endeuillé la France, l'événement a été décalé de quelques jours. La Tombola Winter Time 2015 met en jeu de prestigieux lots offerts par les Maisons membres du Comité du Faubourg Saint-Honoré. Les billets d'une valeur de 10€ (disponibles sur le site Wintertime2015.com) permettent de lever des fonds et l'intégralité des bénéfices sera reversée à deux organisations caritatives : l'Association Les Toiles Enchantées, pour soutenir son action dans les hôpitaux auprès des enfants malades et dans les établissements spécialisés pour les adolescents handicapés, afin de leur apporter du rêve à travers la mise en place de projections des films à l'affiche, mais également pour Paris Aide aux Victimes (PAV), qui vient en aide aux victimes de Paris depuis 1989 et notamment des personnes touchées par les attaques du 13 novembre.
Auteure et scénariste, Amanda Sthers a un agenda chargé puisqu'elle vient de sortir un nouveau roman, Les Promesses, et a un amoureux qui vit à Los Angeles. Mais pas question pour elle de ne pas répondre à sa mission de marraine des Toiles enchantées. Ainsi, de sa voix douce, elle est revenue sur l'importance du travail de cette association. Si elle confie, le regard brillant, son plus beau souvenir de cinéma quand elle était enfant - la découverte du film E.T. -, sa voix se fera grave lorsqu'elle abordera la tragédie du 13 novembre. Maman de deux enfants, Oscar (12 ans) et Léon (10 ans), dont le père est son ex-mari Patrick Bruel, elle a vécu de près les attentats puisqu'elle était au Stade de France avec ses garçons le 13 novembre, tandis que certains de ses amis se trouvaient au Bataclan... Sa tristesse se transforme ensuite en discussion sur le fait d'en parler aux enfants et d'expliquer la situation, avec l'aide de thérapeutes pour les plus petits. Une femme sensible et sage, dont les mots, qu'elle les écrive ou qu'elle les dise, sont passionnants.