Si l'amitié hispano-colombienne s'est affichée sous un jour plus que jamais remarquable dans la péninsule Ibérique, du 1er au 3 mars, à l'occasion de la réception du président Santos par le roi Felipe VI et l'association très glamour de la reine Letizia et de la première dame Maria Clemencia Rodriguez, une autre offensive de charme latine avait lieu parallèlement en Grande-Bretagne.
À Londres, la reine Elizabeth II, dont la Monnaie royale vient de dévoiler le cinquième portrait qui ornera les futures pièces, et son époux le duc d'Edimbourg accueillaient cette semaine le président du Mexique, Enrique Peña Nieto, et sa femme Angelica Rivera. Le couple présidentiel est arrivé mardi d'Amérique centrale pour une visite officielle de trois jours, accueilli en premier lieu par le prince Charles et la duchesse Camilla, lesquels devaient ensuite recevoir les hôtes mexicains à Clarence House dans l'après-midi. Déjà, la prestance naturelle et le charisme du président mexicain, âgé de 48 ans, et sa très belle épouse de 45 ans, éblouissante en blanc, irradiait pour ces premiers moments sur le sol britannique.
Le charme a également opéré, quelques minutes après, sur la monarque et le prince consort, lors de la cérémonie de bienvenue protocolaire sur la place Horse Guards Parade. Après s'être salués, la reine Elizabeth II et le président Enrique Peña Nieto ont pris place dans un carrosse, et le duc d'Edimbourg et Angelica Rivera dans un second, pour une courte procession sur le Mall, l'avenue menant à Buckingham, où était servi le déjeuner.
Le couple présidentiel a ensuite découvert une exposition d'objets liés au Mexique issus des collections royales, puis s'est rendu à l'abbaye de Westminster, où le chef d'État américain a déposé une gerbe sur la tombe du soldat inconnu. Dans la soirée, retour à Buckingham Palace pour un dîner d'État dans les règles de l'art illuminé par la beauté d'Angelica Rivera : mariée en secondes noces depuis 2010 avec Enrique Peña Nieto et mère de trois enfants issus de sa précédente union, la quadragénaire et ancien mannequin, qui a renoncé à sa carrière de chanteuse et d'actrice de telenovela pour épauler pleinement son époux, était absolument sensationnelle dans une robe rouge asymétrique complétée par des bijoux sertis de rubis et une pochette assortie. Comparée, pour d'évidentes similitudes, à Carla Bruni-Sarkozy, la première dame du Mexique, renversante, a honoré avec éclat le rendez-vous au sommet de la diplomatie... Récemment prise dans la tourmente avec la révélation, en novembre dernier, d'un imbroglio immobilier qui l'a poussée à se justifier publiquement, celle qui a adopté un style plus sobre qu'avant depuis qu'elle a changé de statut est toujours naturellement sexy !
La visite d'État du président Enrique Peña Nieto et sa femme, logiquement marquée par des entretiens avec les principaux responsables britanniques, s'achève jeudi : dans la matinée, ils prendront congé de la reine Elizabeth II à Buckingham avant d'effectuer la dernière visite de leur séjour à Aberdeen, en Écosse.