Angelina Jolie reprend le chemin de l'engagement. Dimanche 28 janvier, l'actrice hollywoodienne est allée à la rencontre de réfugiés syriens en Jordanie. Son objectif ? Presser les membres du Conseil de sécurité de l'ONU d'agir pour régler le conflit en Syrie qui va bientôt entrer dans sa huitième année.
Ambassadrice de bonne volonté du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), la réalisatrice du film D'abord ils ont tué mon père (disponible sur Netflix) s'est rendue dans le camp de réfugiés de Zaatari qui compte quelque 80 000 anonymes ayant fui la guerre dans leur pays. Devant les caméras et la presse, la star n'a pas caché son émotion, se disant "bouleversée de retourner en Jordanie et de constater le niveau de souffrance, de difficultés et de traumatisme dans lequel vivent les réfugiés syriens alors que le conflit entre dans sa huitième année".
"La Jordanie, la Turquie, le Liban et l'Irak accueillent ensemble maintenant près de 5,5 millions de réfugiés syriens et constituent un exemple pour le monde" a rappelé l'ex de Brad Pitt, affirmant qu'à "long terme, l'aide humanitaire n'est pas une solution". "Nous exhortons les membres du Conseil de sécurité à agir pour régler le conflit et à construire la paix en Syrie", a encore martelé Angelina Jolie qui visitait la Jordanie pour la cinquième fois et était accompagnée de deux de ses enfants, Shiloh et Zahara, comme le prouvent des images exclusives de People. Elle a profité d'un voyage à Paris - elle est arrivée samedi 27 janvier avec ses six enfants pour tourner une nouvelle publicité pour Guerlain - pour faire un aller-retour en Jordanie dimanche 28. De retour dans la capitale française le dimanche soir, elle s'est d'ailleurs acquittée ce lundi 29 de sa mission glamour, prenant la pose lors d'un shooting organisé dans la boutique Guerlain des Champs-Elysées.
Expliquant que le HCR n'a pas suffisamment de fonds pour assurer pleinement sa mission pour les réfugiés syriens, Angelina Jolie a exhorté la communauté internationale à "faire plus" pour aider ces derniers et les pays qui les accueillent. Selon elle, seuls 50% des besoins du HCR pour les réfugiés syriens ont été assurés l'an dernier et jusqu'à présent, seuls 7% des fonds pour 2018 ont été obtenus.