La tension était palpable dans les tribunes VIP du stade Wembley ! Mercredi 7 juillet 2021, lors la demi-finale de l'Euro 2021 opposant l'Angleterre au Danemark, plusieurs têtes couronnées étaient en bonne place pour soutenir leur équipe fétiche.
Sans surprise, le prince William était présent pour encourager les Anglais. Contrairement à sa précédente apparition fin juin, pour le match Angleterre-Allemagne, c'est seul que le duc de Cambridge a fait le déplacement, puisque son épouse Kate Middleton doit encore rester confinée à Kensington... Il a tout de même pu commenter le match avec David Beckham, ou encore le Premier ministre britannique Boris Johnson, particulièrement enjoué au côté de sa jeune épouse Carrie.
A quelques places de là, la famille royale danoise était bien représentée. Le prince héritier Frederik de Danemark a fait le voyage jusqu'à Londres pour soutenir son équipe nationale, son écharpe rouge et blanche autour du cou, accompagné de son épouse la princesse Mary. Leur fils aîné, le prince Christian (15 ans) était lui aussi de la partie ! De leur côté, les autres enfants du couple, la princesse Isabella (14 ans), le prince Vincent et la princesse Joséphine (10 ans) sont probablement restés au Danemark.
Menée, bousculée mais déterminée, l'Angleterre s'est appuyée sur son capitaine Harry Kane et ses bruyants supporters pour écarter le valeureux Danemark en prolongation (2-1), comme l'a rapporté l'AFP. Après deux buts marqués en première période, par Mikkel Damsgaard et Simon Kjaer contre son camp, l'épilogue du sommet intense et vibrant de mercredi s'est écrit sur un but du maître artificier "HurriKane", en deux temps sur un penalty controversé et d'abord repoussé par l'excellent Kasper Scheichmel.
Au "pays du football", les Anglais ne sont pas encore rois mais ils tiennent enfin leur billet pour la finale d'un grand tournoi international, cinquante cinq ans après la première et dernière ! C'était au Mondial 1966, remportée contre l'Allemagne de l'Ouest, à Wembley, déjà.
Un demi-siècle plus tard, dans l'atmosphère survoltée de son temple sacré, la sélection des "Three Lions" a montré qu'elle avait la solidité, les nerfs, la ressource et l'appétit suffisants pour enfin monter sur le trône. Le 11 juillet prochain, il lui faudra cependant avaler un gros morceau, la "Nazionale" revenue à son meilleur niveau, pour garnir une armoire à trophées qui prend sérieusement la poussière.