C'est une exclu du Point : Elisabeth Bost, chroniqueuse du Grand 8 sur D8, veut faire annuler le mariage de Jean-Luc Delarue et Anissa. En cause, une histoire d'héritage.
Enième rebondissement dans l'affaire Delarue. Mère de son fils Jean, 9 ans, Elisabeth Bost reproche que l'héritage de Jean-Luc Delarue ne soit pas équitable. Elle souhaiterait, pour remédier à ce problème qui concerne leur garçon, annuler le mariage de l'animateur, qui a été célébré trois mois avant sa mort,le 23 août 2012 des suites d'un cancer de l'estomac et du péritoine, à l'âge de 48 ans.
Elisabeth Bost n'accepte pas - et n'a jamais accepté - le testament. Elle demande aujourd'hui l'annulation du mariage de Jean-Luc Delarue et de sa compagne Anissa Khelifi. Dans la même assignation, qui sera examinée par le tribunal de grande instance de Paris le 9 février, la chroniqueuse de 36 ans demande également l'annulation du pacs conclu entre Jean-Luc et Anissa au printemps 2012, ainsi que du testament décidé par l'animateur et producteur de Réservoir Prod, avec le fameux codicille de juillet 2012 qui faisait d'Anissa son héritière à 50%, l'autre partie de son patrimoine étant dévolue à Jean, son fils.
Un héritage un peu insensé
Une annulation qui pourrait, selon elle, rendre l'héritage plus équitable. En effet, l'enjeu est de taille. Elle souhaiterait par cette annulation revoir la distribution de cet héritage qui s'élève à 22 millions d'euros, après la vente récente de la société Réservoir Prod au groupe Lagardère pour 14 millions. Selon les dernières volontés de Delarue, Anissa et Jean toucheraient ainsi 11 millions chacun. Mais pour le clan qui soutient Jean, ce dernier serait lésé en raison des 45% de frais de succession qu'il doit payer sur sa part. Des frais dont Anissa se voit délestée. Dans une interview accordée à Paris Match en 2013, Elisabeth Bost avançait déjà cet argument : "Lorsqu'on dit que Jean et Anissa sont à égalité dans le testament, ce n'est pas tout à fait exact, car le conjoint survivant n'est pas taxé, relevait déjà Élisabeth Bost lors de cet entretien. C'est un héritage un peu insensé..."
Pour elle, Jean-Luc Delarue, affaibli par son cancer, aurait été influencé et manipulé par Anissa, qui lui aurait donc fait, selon elle, signer les fameux documents officiels. Des allégations totalement réfutées par la partie adverse, qui dénonce même un "harcèlement judicaire" et met en exergue le fait que, si le mariage datait en effet seulement de trois mois, Anissa et Jean-Luc filaient néanmoins le parfait amour depuis déjà 2008. De plus, les médecins ont attesté de ses pleines facultés pendant la durée de sa maladie. "Ma cliente attend cette audience avec sérénité, a précisé son avocat maître Francis Szpiner. Mais je trouve cette procédure indigne, misérable et basse."
Ce n'est pas la première fois qu'Elisabeth Bost se confronte à la veuve de Jean-Luc Delarue. En février 2014, Anissa Delarue était d'ailleurs placée en garde à vue, soupçonnée d'avoir envoyé des mails menaçants et injurieux à la mère du fils de l'animateur, Elisabeth Bost. L'avocate de cette dernière avait alors déposé une plainte contre X pour "usurpation d'identité", "usurpation d'identité numérique", "faux", "violences psychologiques", "atteinte à la représentation de la personne" et "atteinte à l'intimité de la vie privée" suite à la réception de deux mails étranges envoyés de la boîte mail de l'animateur après la mort de celui-ci. Depuis ces mails, une véritable guerre a éclaté entre l'épouse de l'animateur, Anissa Delarue, et son ex-compagne, au sujet de l'héritage. De son côté, le petit Jean serait "perturbé", selon les confidences de sa mère faites au cours de l'interview accordée à Paris Match.
Elle a ainsi multiplié les procédures à l'encontre d'Anissa et d'Arnaud Gachy, désigné par Jean-Luc Delarue comme administrateur des biens de son fils. Et si, dans un premier temps, elle avait réussi à exclure Arnaud Gachy tout en obtenant une réserve de 800 000 euros, la Cour de cassation rétablissait ensuite les droits de ce dernier. Elisabeth Bost doit aujourd'hui rendre les fonds avancés, qui ont été pour la majeure partie engloutis en frais d'avocats. "En réalité, elle ne supporte pas d'avoir été exclue, explique au Point une souce proche du dossier au sujet d'Elisabeth Bost. Elle n'a jamais accepté cette relation et ce mariage."
Une histoire sans fin.