C'est le nouveau documentaire Netflix qui fait le buzz : après les attentats du 13 novembre, l'affaire Grégory ou bien Monique Olivier, les producteurs de la plateforme ont décidé de s'attaquer à un nouveau sujet qui avait passionné la France il y a quelques années, l'affaire Bettencourt. Au centre de cette histoire, Liliane Bettencourt, une octogénaire héritière de l'empire L'Oréal et désignée comme étant la femme la plus riche du monde.
Et autour d'elle, deux personnages qui se sont longuement affrontés : sa fille, Françoise Bettencourt-Meyers, et François-Marie Banier, un photographe devenu son grand ami et que la fille accusait d'abus de faiblesses au vu des sommes que lui donnait Liliane Bettencourt. Un photographe haut en couleur, si on écoute les témoignages, qui lui avait été présenté en 1987 par... Arielle Dombasle, qui a accepté de se remémorer ce moment pour le documentaire.
"C'est moi qui ai fait le lien entre eux Je lui ai dit : 'C'est un photographe formidable, plein de spontanéité, qui photographie dans la rue, qui est très artiste, très drôle. Recevez-le, ce sera formidable'", l'entend-t-on raconter. Le photographe a 40 ans à l'époque, et accepte de photographier Liliane Bettencourt. Il devient rapidement très proche de la milliardaire, à tel point qu'il est nommé légataire de sa fortune pendant plusieurs années.
"François-Marie est quelqu'un qui vous capture. Et ce jour-là, il a probablement séduit Liliane", raconte Arielle Dombasle, qui le décrit également comme "un peu burlesque, mais talentueux", mais aussi capable d'avoir "un regard quelque fois assez féroce sur les gens". "Il est capable de séduire qui il veut. Il a un côté assez diabolique", conclut enfin la comédienne qui avoue qu'il "aime les fêtes, le jeu et certaines mondanités".
Une façon de présenter les choses qui n'a finalement pas plu à Arielle Dombasle : très remontée, elle a dénoncé les interventions "tronquées" qui lui sont prêtées, qui "rythment le programme et la mettent au centre d'une affaire dont elle n'a été qu'un témoin parmi d'autres", elle aurait découvert avec "stupéfaction" le résultat du documentaire, selon un communiqué virulent transmis ce lundi 13 novembre (à retrouver dans son intégralité dans notre diaporama).
"Elle conserve envers l'ensemble des acteurs de cette affaire une amitié, une sympathie, un respect qui exigeaient que son témoignage ne soit ni trahi, ni biaisé. C'est pourquoi elle avait exigé, et obtenu, que la production lui accorde la possibilité de revoir son témoignage 'afin qu'elle valide le montage de ses propos et leur insertion dans le programme'", écrivent également ses représentants.
Il faut dire que l'épouse de Bernard-Henri Levy "espérait sincèrement, sur la base des promesses écrites de la production, que son témoignage servirait une vérité, une honnêteté et une objectivité parfaitement absentes du produit final. Tout n'est que fiction, raccourcis, biais et Mademoiselle Arielle Dombasle ne peut accepter de se retrouver actrice involontaire de cette mascarade fictionnalisée, quand ses conditions avaient été acceptées par écrit et qu'elle ne se confiait que sur la base de cet engagement ferme", ajoute-t-elle finalement.
Un communiqué sec, dans lequel la comédienne très remontée rappelle également "que ses droits les plus essentiels ont été bafoués, qu'elle est victime d'un mensonge et de promesses non tenues" et condamne "les méthodes employées". On vous avait prévenu, pas question de se laisser faire !